Interview. Bienvenu Hondolo : « Quelle chance pour le département de la Bouenza d’abriter la première municipalisation accélérée de la nouvelle République ! »

Les Dépêches de Brazzaville : Quelles sont, selon vous, les principales priorités en vue du développement  du département de la Bouenza ?

Bienvenu Hondolo : La Bouenza est, après le Kouilou et le Niari, le troisième département le plus peuplé du Congo. À cet effet, il convient de noter,  comme priorité de ce département, la relance de l’ensemble des activités des unités de production industrielles et agricoles. Les travaux de municipalisation en cours dans ce département donnent lieu à une politique rationnelle d’aménagement de l’espace départemental et de mise en valeur des différentes potentialités économiques et sociales. La municipalisation de ce département permettra de mettre un terme au phénomène d’exode rural des jeunes en direction des grandes villes.

LDB : Quel peut être, selon vous, l’apport économique après le lancement des travaux de municipalisation de ce département ?

BH : La Bouenza se situe à cheval entre la capitale administrative Brazzaville et la capitale économique Pointe-Noire. Ce département est relié par ces villes à la fois par le chemin de fer et par la route nationale n°1. Ainsi, il occupe concomitamment une position stratégique dans la partie sud du pays. La Bouenza, tous les Congolais le savent bien, est réputée pour l’approvisionnement des grandes villes et elle a une population très importante.

LDB : Les travaux de municipalisation ont laissé parfois dans certains départements quelques chantiers inachevés ou abandonnés par certains opérateurs économiques véreux. Quelles sont les mesures prises pour éviter ce phénomène ?

BH : Un comité consultatif d’appui, de suivi et d’évaluation de la municipalisation accélérée de ce département présidé par le ministre Rigobert Maboundou avait été mis en place en vue de pallier le problème. Ainsi dans cette optique, j’attire donc l’attention de ces opérateurs économiques véreux qui joueraient à l’épervier,  laissant certains chantiers publics inachevés.  En plus de cela, d’autres cadres dudit département suivent avec un œil particulier l’évolution des travaux de cette municipalisation que certains n’y croyaient presque plus. La Bouenza a donc la chance d’être  le premier département du Congo qui abrite, en premier, les travaux de la municipalisation accélérée et les premières festivités de l’indépendance de la nouvelle République. D’où les premiers seront les derniers.

LDB : Quel est l’appel que vous lancez aux fils et filles de la Bouenza ?

BH : Il est important pour les ressortissants de ce département d’être tous derrière le père de la nouvelle République du Congo, Denis Sassou N’Guesso. Dans ce monde d’incertitudes des hommes, seule l’expérience de cet homme  constitue un critère  pertinent de choix pour les natifs de la Bouenza en particulier et l’ensemble de la population congolaise en général.