Interview. Rosalie Matondo : « Le Bassin du Congo abrite des forêts qui apportent des solutions pour la lutte contre le changement climatique »

Vendredi 3 Mars 2023 - 13:48

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En sa qualité de ministre de l’Economie forestière, Rosalie Matondo a pris part au « One forest summit » qui s’est tenu à Libreville, au Gabon, du 1er au 2 mars. Elle a bien voulu répondre à nos questions.

Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B.) : Vous êtes à Libreville pour participer au « One forest summit ». Que retenez-vous de ce sommet ?

Rosalie Matondo (R.M) : Je commencerai par féliciter la République sœur du Gabon qui conjointement avec la France, a réussi l’organisation de ce sommet, qui est un rendez-vous important pour les pays du Bassin du Congo, car après la COP 27 et les décisions prises lors de la COP 15 sur la biodiversité, nous voyons bien qu’on assiste à un sommet qui se fonde sur l’action concrète. Ici à Libreville pour ce sommet, nous proposons, à travers les différentes sessions, les recommandations à mener dans les différents pays de la sous-région et dans le reste du monde, car on sait tous que le Bassin du Congo abrite des forêts qui apportent les solutions pour la lutte contre le changement climatique.

L.D.B. : Quelle est la contribution du Congo à ce sommet ?

R.M : Le Congo est représenté à ce sommet par le chef de l’Etat, son excellence Denis Sassou N’Guesso. A notre niveau, nous avons contribué dans les différentes sessions auxquelles nous avons participé, à donner l’exemple de notre expérience sur l’aménagement forestier, la certification et nous avons aussi apporté notre contribution dans la conservation de la biodiversité.

L.D.B. : En votre qualité de ministre de l’Economie forestière, vous êtes directement concernée par l’appel du chef de l’Etat sur la décennie de l’afforestation. Que pouvez-vous nous dire de cette initiative ?

R.M. : Le président de la République, son excellence Denis Sassou N’Guesso, a effectivement lancé, lors de la COP 27, un appel pour l’instauration d’une décennie de l’afforestation qui obligerait le reste de la planète à inverser le cours actuel de destruction de nos forêts. Il a réitéré cela lors du dernier sommet de l’Union africaine et cela a été endossé par ses pairs. Nous nous attelons donc à travailler pour que cet appel du chef de l’Etat qui interpelle tous les pays se matérialise et que Brazzaville accueille au cours de cette année un grand sommet sur la décennie de l’afforestation.

Propos recueillis par Boris Kharl Ebaka

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