Investissements : la France et les EAU investissent 350 millions d’euros

Les deux partenaires, la Banque publique d’investissement (BPI) et Mubadala vont ensemble déployer 350 millions d’euros  dans des entreprises et dans des fonds de capital-investissement africains, en vue de contribuer au financement des start-up, PME et ETI africaines en forte croissance dans le cadre du nouveau programme, avec comme cible prioritaire les fonds régionaux, multi-pays et panafricains. Ils comptent s’appuyer sur l’expertise et le réseau développés par Bpifrance. Ce qui est une bonne nouvelle pour les entreprises françaises. L’initiative s’inscrit dans le cadre des engagements pris par les deux pays, lors du dernier sommet sur le financement des économies africaines en mai, à Paris, en faveur de la relance économique post-Covid en Afrique, notamment à travers un soutien adapté aux entrepreneurs et aux PME.

Cette nouvelle initiative s’ajoute aux programmes déjà développés par Bpifrance en Afrique à travers son fonds dédié Averroès, dont la 4^e levée de fonds, Averroès Africa, vise une taille cible de 100 millions d’euros. Par ailleurs, dans le cadre du13^e Dialogue stratégique France-Emirats arabes unis (EAU), Bpifrance et l’Abu Dhabi Global Market (ADGM), ont annoncé la signature d’un accord de coopération, dont l’objectif est de promouvoir le développement économique des PME et ETI françaises ayant une activité ou souhaitant se développer aux EAU, en s’appuyant sur ADGM.

Le directeur général de Bpifrance, Nicolas Dufourcq, s’est réjoui de cet « nouvel axe de collaboration avec notre partenaire historique Mubadala, en Afrique, où Bpifrance intervient depuis vingt ans à travers un dispositif pionnier de fonds : Averroès ». Il est convaincu du potentiel du secteur privé africain et du rôle que le private equity va jouer dans l’émergence et la montée en puissance des champions industriels et technologiques du continent. Le directeur général adjoint de Mubadala, Waleed Al Mokarrab Al Muhairi, était heureux« d’étendre ce partenariat à l’Afrique, un marché dont nous pensons qu’il présente un important potentiel inexploité, et d’investir à leurs côtés dans des entreprises à forte croissance ».