Italie : le Vatican se réjouit de la libération du prêtre enlevé au Cameroun

Mardi 31 Décembre 2013 - 18:11

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le Saint-Siège demande de prier pour que, après le Père Georges Vandenbeusch, les autres otages retenus dans le monde retrouvent la liberté

Le Vatican n’a pas caché sa joie mardi en apprenant la libération du prêtre français enlevé au Nord-Cameroun à la mi-novembre. « La libération du père Vandenbeusch nous réjouit profondément et encourage à l'espérance », a dit le Père Federico Lombardi, porte-parole du Saint-Siège. « À la veille de la Journée mondiale de la paix, nous souhaitons que soit dépassée toute forme de violence, de haine et de conflit dans les régions tourmentées de l'Afrique, comme ailleurs dans le monde », a-t-il affirmé.

Le Père Lombardi invite les croyants du monde à prier « pour les autres personnes retenues injustement en otage ». Le Vatican avait qualifié d'« horrible » l’enlèvement du prêtre français de 42 ans. C’était à la mi-novembre. L’action de cet enlèvement non-revendiqué avait été attribuée à un groupe d’hommes soupçonnés d’appartenir à la secte islamiste nigériane Boko Haram. Dans la même région de Maroua, elle avait déjà pris en otage une famille française comprenant des enfants en février dernier, qu’elle avait fini par libérer au bout de plusieurs mois de captivité.

Le Père Georges Vandenbeusch, du diocèse de Nanterre dans la banlieue Paris, était missionnaire au Cameroun depuis deux ans. Il reste à ce jour trois Français retenus en otage en Afrique, la plupart ayant été enlevés et étant retenus au Sahel à la faveur de l’instabilité qui a touché le Mali. Après le renversement du régime démocratiquement élu du président Amadou Toumani Touré, un mouvement islamiste avait prétendu y instaurer la charia. Le Père Vandenbeusch était le seul prêtre catholique enlevé au cours de ces dernières années, même si les attaques et assassinats de chrétiens perpétrés par Boko Haram et d’autres djihadistes ne se comptent plus au Nigeria, en Somalie ou au Kenya.

Lucien Mpama