Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fin mot du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
J - 2Jeudi 22 Octobre 2015 - 11:41 À moins de deux jours du référendum constitutionnel que peut-on dire, que peut-on écrire qui ne l’ait pas été déjà ? Plus grand-chose à vrai dire tant fut intense le débat qui a précédé, puis accompagné la proposition faite au peuple congolais de modifier en profondeur les règles de sa gouvernance publique. Plus grand-chose sauf, peut-être, la remarque suivante qui ne plaira certainement pas à tout le monde : ceux qui, au Congo et ailleurs, misaient sur le renvoi de cette grande consultation populaire et qui, jusqu’au dernier moment, ont tenté de la perturber, voire même de l’empêcher, ont perdu leur pari. Dimanche, en effet, sur toute l’étendue du territoire les bureaux de vote ouvriront à 8 heures et les électeurs pourront tout au long de cette journée historique y venir afin de déposer leur bulletin « oui » ou « non » dans l’urne après avoir présenté leur carte d’électeur et leur pièce d’identité. Puis, le soir venu commencera, sous l’œil attentif des observateurs nationaux et internationaux, le dépouillement qui permettra de conclure à l’adoption ou au rejet du nouveau texte constitutionnel. Le tout conformément aux règles qui régissent les démocraties, c’est-à-dire, dans le respect de la liberté de chacun et de l’ordre établi. Alors débutera pour ceux qui refusaient à notre peuple le droit de choisir librement ses institutions la plus dure des épreuves. Car les Congolais ne leur pardonneront pas le fait d’avoir recouru à la violence verbale ou physique pour empêcher la tenue du référendum. Certes, ils ne descendront pas dans la rue pour reprocher à ces acteurs de la vie politique le déni de démocratie qu’ils prônaient, mais les citoyens n’oublieront pas ce comportement contre nature et manifesteront leur déception, leur colère lors des scrutins qui suivront. En termes clairs les tenants de l’opposition radicale, déjà fort peu représentatifs, se trouveront marginalisés par les électeurs au point de ne plus représenter qu’eux-mêmes. Au-delà de l’adoption ou du rejet de la nouvelle Constitution se prépare donc la mise à la retraite de femmes et d’hommes politiques qui tenaient jusqu’à présent le haut du pavé et qui, demain, n’existeront plus sur la scène politique. Juste retour des choses n’est-il pas vrai ? Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |



















