Journée de la République : des recommandations pour contribuer au développement de l’Afrique

Le Congo célèbre, ce 28 novembre, la 63^e Journée de la proclamation de la République. Les jeunes leaders des universités et de la société civile ont célébré, le 27 novembre, à travers une causerie-débat organisée à la Maison de la société civile de Brazzaville, cet événement sur le thème « Défis africains de développement, plusieurs décennies après la création des Etats ».

Une occasion pour les participants de suivre des communications sur « Les valeurs africaines, démocratie, sécurité et paix », développée par le chercheur en philosophie morale et politique, Arice Odilon Nsala ; « Faiblesses et atouts du système sanitaire et sécurité sociale en Afrique moderne », animée par le chercheur en économie du développement, Davy Hermann Kitsoukou ; «Problématique de la formation des cadres spécialistes et leaders de développement en Afrique des Républiques », par le président du Rélauc, Frédéric Menga.

Dans le but de contribuer au développement de l’Afrique, les participants ont recommandé, entre autres, le lancement l’année prochaine d’un centre universitaire sociopolitique pour la formation et le partage d’expériences aux jeunes leaders par les chefs d’Etat africains autour de leur homologue congolais. Dénommé  "A l’école du président", ce centre ouvrira ses portes en janvier prochain par les inscriptions. Le but étant de former les leaders sociopolitiques d’Afrique de demain, en termes d’un coaching intergénérationnel.

Pour la formation et l’expression des projets de développement des jeunes leaders en entrepreneuriat économique, agricole et culturel, ils ont suggéré la création de l’Université des jeunes leaders du Congo dont les inscriptions par leader ou associations s’ouvrent le 5 décembre. Les participants ont, enfin, recommandé l’organisation d’un colloque africain sur la santé et la sécurité sociale, notamment sur les défis de la pandémie à covid-19 ; la publication annuelle de la revue Africanitude, où tous les leaders d’Afrique publieront leurs idées de développement en littératures et en essais économiques, juridiques, socioculturels et sociopolitiques.

Chercheur en sociologie politique et en linguistique anglaise, le président du Rélauc pense que l’Afrique doit cesser de miser sur des cadres non-formés en politique. Frédéric Menga prône une Afrique sans conflits, une Afrique de dialogue. « Il faut que les gens puissent intérioriser les valeurs de paix, de dialogue, de résolution pacifique des situations. Nos chefs d’Etat sont appelés à encadrer les jeunes car les erreurs du passé ne doivent plus se répéter… », a laissé entendre Frédéric Menga.