Journée internationale de la femme : les ressortissantes de la Sangha à Brazzaville s'affairent déjà

L’objectif de ces retrouvailles est de recueillir les avis des unes et des autres sur les préparatifs des différents évènements qui seront célébrés au Congo, parmi lesquels, la Journée internationale de femme commémorée chaque  8 mars, les festivités de l’indépendance du Congo, le 15 août,  ainsi que la Journée de lavement des mains, le 10 juin, marquant la fin de la Conférence nationale souveraine. À noter que cette année, la ville de Ouesso, chef-lieu du département de la Sangha a été choisie pour abriter à la fois les célébrations de la fête de la femme et celles de l’indépendance du Congo.

Par ailleurs, les discussions se sont focalisées sur la pérennisation des actions du RFDS, les modalités du déplacement de Brazzaville à Ouesso, les équipements vestimentaires, ainsi que l’assemblée générale du comité adhoc provisoire qui se tiendra à Ouesso avec l'ensemble des délégations.

Le comité adhoc provisoire a rappelé aux femmes que le  RFDS a été créé essentiellement pour assurer la bonne gestion des événements liés à la Municipalisation accélérée du département de la Sangha. Pour cela,  les femmes sont tenues de se mobiliser dans l’ordre aux côté des hommes en apportant leur contribution pour la réussite de l'évènement. Instruction positive unanimement accueillie par les interessées qui ont d'ailleurs décidé de tout mettre en oeuvre pour  le développement de la Sangha, avant de déplorer le manque d’amour entre elles.

En définitive, elles se sont engagées à garantir la longevité de leur organisation : « le Rassemblement des femmes pour le développement de la Sangha ne peut pas s’arrêter après la Municipalisation accélérée. Ceux qui ont eu l’initiative de créer ce rassemblement n’ont pas commis une bêtise, ils ont au contraire reçu une  inspiration pour réunir ces filles qui ont été chacune dans leur coin, autour d’une association pour faire vivre  la Sangha. C’est à travers ce rassemblement qu’une occasion nous ait donné de se retrouver en famille. Il nous permettra d’échanger nos idées et nos expériences et pourquoi pas d’effacer cette  mauvaise image faite à la femme du département de la Sangha».