Journée internationale de la non-violence : et si tout le monde s'engageait...

« Il faut apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons périr ensemble comme des imbéciles », disait Martin Luther King. Cette journée est un moyen pour promouvoir la culture de la non-violence afin d’alléger la souffrance des gens dans le monde. Malheureusement, à Pointe-Noire, aucune activité n’a été organisée. D’ailleurs, interrogées sur son existence, plusieurs personnes disent l’ignorer. C’est en juin 2007 que l’Assemblée générale de l'ONU a décidé de célébrer la Journée Internationale de la non-violence, le 2 octobre de chaque année. Ceci, en mémoire du jour anniversaire de la naissance du Mahatma Gandhi, grand défenseur de la résistance pacifique à l’oppression.

Gandhi avait en effet vulgarisé la culture de la non-violence. Ses combats non violents pour la défense des droits de l’homme eurent une influence importante sur les mouvements de libération et de défense des droits civiques dans le monde entier. Notamment pour les Noirs en Amérique du Nord. Plusieurs personnes ont également été partisanes de cette philosophie à l'instar de Martin Luther King qui a mené la lutte des noirs américains contre la ségrégation ou Nelson Mandéla et Steve Biko, deux militants noirs et figures importantes de la lutte anti-apartheid en Afrique du Sud.

Dans sa réflexion sur la culture de la non-violence et de la paix, l'Assemblée générale de l'ONU, en instituant cette journée, avait proposé huit grands axes de travail : le renforcement d'une culture de la paix par l’éducation, la promotion et le développement économique et social durable, la promotion et le respect de tous les droits de l’homme, l’égalité entre les femmes et les hommes, la participation démocratique, le développement de la compréhension, la tolérance et la solidarité, le soutien de la communication participative et de la  libre circulation de l’information et des connaissances, la promotion de la paix et de la sécurité internationales.

Notons que l’éducation a un rôle important dans l’édification, particulièrement en enseignant aux populations, comment intégrer, en soi, la pratique de la culture de la non-violence et de la paix.