Journée mondiale de la santé : certains Ponténégrins l'ignorent

Mercredi 6 Avril 2016 - 17:50

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Chaque 7 avril de l’année, des centaines d’organisations internationales, les départements de santé dans chaque nation célèbrent la journée internationale de la santé en vue de sensibiliser la population, d’une part, sur les méfaits de chaque pathologie et, d’autres part, sur les stratégies mises en œuvre par l’OMS et les gouvernements pour y faire face.

À travers le monde, diverses manifestations sont organisées ici et là  visant à mieux informer les opinions publiques à propos surtout de la lutter contre de diverses pathologies pouvant entraîner le taux de morbidité, de mortalité et autres. À Pointe-Noire, par exemple, lorsqu’on interroge certains citoyens sur la connaissance qu’ils ont de cette journée, son importance sanito-sociale tant au niveau national ou local, nombreux sont des Ponténégrins qui sont hésitants et pointent du doigt des autorités sanitaires locales qui ne multiplient pas assez d’occasion dans le cadre de la sensibilisation de la population sur le rôle d’une dite journée. « Non, la date du 7 avril pour le plan sanitaire ne me dit rien du tout », répondait un citoyen.

Étant donné que le capital inaliénable le plus précieux est la santé, c’est pourquoi l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est partie prenante de cette journée et organise des manifestations au niveau mondial, régional et national pour marquer cette journée. Cette année par exemple, le thème de la journée porte sur la pathologie du « diabète » et l’OMS prévoit qu’en 2030, cette maladie sera la 7e cause de décès dans le monde.

Que dire de la maladie du diabète !

Bien que certains Ponténégrins n’aient pas la connaissance de la date du 7 avril, mais presque tous sont bien au courant des méfaits de la maladie du diabète. Et certains vont même plus loin en souhaitant que c’est le moment où les directions départementales de la santé aussi bien de Pointe-Noire que du Kouilou devraient organiser des communications et des focus afin que la population puisse être bien sensibilisée sur ce qu’est cette maladie, sa prévention, ses causes et son traitement. « Le diabète est une maladie chronique qui apparaît lorsque le pancréas ne produit plus suffisamment d’insuline ou que l’organisme n’utilise pas correctement celle qu’il produit. Il y a deux types principaux de diabète. Les personnes atteintes d’un diabète de type1 ont en général un organisme qui ne produit pas d’insuline, ce qui les oblige à recourir à des injections pour survivre. Les personnes souffrant d’un diabète de type 2- 90% des cas-ont un organisme qui produit de l’insuline mais en quantité insuffisante, ou qui l’utilise à mauvais escient », affirmait un agent de la santé d’une structure hospitalière de la place.

Pour l’OMS, il devient très urgent de savoir que l’épidémie du diabète progresse rapidement dans de nombreux pays, l’accroissement le plus spectaculaire étant attesté dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. En plus, les cas de diabète sont, dans une forte proportion, évitables. L’expérience a montré que des mesures simples de modification du mode de vie pouvaient être efficaces pour prévenir ou retarder un diabète de type 2. Le maintien d’un poids normal, la pratique régulière d’un exercice physique et une alimentation saine peuvent réduire les risques de diabète. Le diabète peut être traité. Il peut être contrôlé et pris en charge afin de prévenir les complications. Un meilleur accès au diagnostic, l’apprentissage de l’autoprise en charge et un traitement d’un coût abordable sont des éléments décisifs de la riposte à la maladie.

Dans le même ordre d’idée, l’OMS prône la prévention et le traitement du diabète pour une action d’envergure afin de réaliser l’objectif 3 de développement durable, à savoir réduire d’un tiers d’ici à 2030 la charge de mortalité prématurée liée aux maladies non transmissibles, bien que les secteurs de la société, notamment les pouvoirs publics, employeurs, éducateurs, producteurs, société civile, secteur privé, médias, sans oublier les intéressés eux-mêmes, aient tous un rôle à jouer.

Notons que les différentes campagnes de sensibilisation permettent de sensibiliser davantage à la progression du diabète, à l’énorme charge qu’il représente et à ses conséquences, en particulier dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Lancer une série d’actions spécifiques, efficaces et abordables pour s’attaquer au diabète, parmi lesquelles des mesures visant à prévenir le diabète, à diagnostiquer, traiter et soigner les personnes qui en souffrent.

 

Faustin Akono

Légendes et crédits photo : 

Des malades recevant des dépliants d'information Photo d'archives

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