Journée mondiale de l’environnement : l'événement célébré au Congo sous le signe d’une marche verte pour une seule terre

Lundi 6 Juin 2022 - 13:40

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Instituée par la conférence des Nations unies sur l’environnement tenue en 1972, la Journée mondiale de l’environnement est célébrée le 5 juin de chaque année depuis 1974. Pour cette année 2022, le gouvernement de la République du Congo a rendu publique une déclaration par le biais de la ministre du tutelle, Arlette Soudan-Nonault.

Devenue l’une des plus importantes journées commémorées par l’humanité, la Journée mondiale de l’environnement est une opportunité qui s’offre à tout un chacun de réfléchir sur sa responsabilité en matière de protection de la nature et sur son propre rôle en tant qu’artisan du changement, a déclaré la ministre Arlette Soudan-Nonault.

Célébrée cette année sur le thème « Une seule terre », ce choix se justifie par la nécessité de vivre durablement en harmonie avec la nature, en apportant des changements par le biais des politiques et des modes de vie plus propres et plus écologiques. Ce thème met en évidence la nécessité de sensibiliser et d’encourager les actions mondiales en faveur de la protection de l’environnement. Ce qui justifie le slogan « Il n’y a qu’une seule terre, ensemble, nous pouvons la protéger ! ». La commémoration de cette journée coïncide cette année avec les cinquante ans de l’historique conférence des Nations unies sur l’environnement tenue à Stockholm, en Suède. une conférence qui a forgé la conscience collective de la communauté internationale sur la nécessité de préserver l’environnement.

Face aux manifestations toujours plus visibles du réchauffement climatique et à la prise de conscience grandissante dans l’opinion mondiale de la gravité de la situation, « il est temps de repenser nos comportements mais aussi nos économies, afin qu’elles stimulent et soutiennent la croissance verte, les énergies vertes et les emplois verts », a dit la ministre en charge de l'environnement. Il s’agit, a-t-elle poursuivi, de promouvoir le développement de l’économie verte, qui se définit comme une économie à faible émission de carbone et peu gourmande en ressources. Elle est considérée comme une voie menant au développement durable. Ce choix, a-t-elle souligné, est celui qu’adopte le Congo et qui a récemment été réaffirmé et même amplifié par le président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, dans son projet de société ‘‘Ensemble, poursuivons la marche’’.

Défendre l’environnement, une obligation pour tout citoyen

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo a indiqué qu’en optant pour une économie verte, la République du Congo vise à renforcer la convergence entre les trois piliers du développement durable, à savoir l’économie, le social et l’environnement ; favoriser l’économie circulaire ; améliorer le bien-être social ; réduire les inégalités à long terme, tout en préservant les générations futures des risques environnementaux et des pénuries écologiques majeures. Une telle vision, aussi noble soit-elle, exige une appropriation nationale de la part de tous, chacun agissant dans sa sphère de compétence matérielle et territoriale. Ainsi, toutes les forces vives de la nation sont concernées, notamment les institutions, les administrations publiques, le secteur privé, les médias et les organisations de la société civile.

Invitant tous les promoteurs à prendre en compte l’obligation des études d’impact environnemental et social dans le cadre de la faisabilité de leurs projets et à se conformer à leurs conclusions, la ministre a fait observer que s’il est de la responsabilité de l’État de veiller à la préservation et à la conservation de l’environnement, il est cependant pour tout citoyen une obligation de le défendre, tel que le prescrit la Constitution du 25 octobre 2015, en son article 41.

Au regard de son caractère transversal et multidisciplinaire, la gestion de l’environnement recommande une collaboration renforcée entre les différents acteurs. Des partenariats publics-privés, ainsi qu’avec des institutions internationales, doivent être développés en vue d’une meilleure gouvernance environnementale. « Il n’est pas trop tard pour que notre monde se remette sur la bonne trajectoire afin de rester viable d’ici la fin du siècle. Chaque fraction de degré en plus aggrave les impacts du réchauffement mais chaque acte de notre part pour préserver notre terre compte, pour combattre cette funeste tendance dont nous serons tous, si nous n’y prenons garde, collectivement et individuellement, les victimes. Non, il n’est pas trop tard et c’est pour aller vers la réussite de ce pari que nous allons célébrer ce dimanche 5 juin, ici à Brazzaville, la Journée mondiale de l’environnement sous le signe d’une marche verte du Congo pour une seule terre », a déclaré la ministre.

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

La ministre Arlette Soudan-Nonault prononçant la déclaration / MEDDBC

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