Julienne Hortense Ganvouli : « C’est grand de voir la transfiguration actuelle de notre communauté urbaine » (Dossier 15 août)

Vendredi 12 Août 2016 - 21:37

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Madingou, chef-lieu du département de la Bouenza abrite le 15 août, les festivités marquant le 56e anniversaire de l’indépendance du Congo. A quelques heures de cette grand-messe, l’administrateur-maire de la communauté urbaine de Madingou, Julienne Hortense Ganvouli, rassure ses hôtes que la ville est à la hauteur de cet évènement.

Les Dépêches de Brazzaville (LDB) : Bonjour Mme ! Nous sommes à quelques jours de la célébration de la fête nationale de l’indépendance, pouvez-vous fixer les invités ?

Julienne Hortense Ganvouli (J H G) : Tout est prêt en ce qui concerne les édifices qui sortent de terre. Comme vous le constatez, le Palais présidentiel est pratiquement terminé. Avec le ministre d’Etat, directeur du cabinet du président de la République, Firmin Ayessa, nous avons sillonné toutes les villas destinées à l’accueil des hôtes de marque et il est parti satisfait. Mais, il ne manque pas de petits problèmes auxquels nous allons remédier.

Pour l’accueil de tout le monde, je peux dire qu’il y a des hôtels qui affichent pleins. Par contre, il y a des auberges construites qui ne sont pas encore prises en compte par la mairie. Nous ferons le point après le 15 août.

LDB : A combien peut-on estimer le nombre de chambres disponibles actuellement ?

J H G : Aujourd’hui, je ne peux pas vous dire avec certitude le nombre de chambres puisqu’il y a des auberges et hôtels qui se construisent, il est donc difficile de pouvoir donner un chiffre exact. Mais je dis que personne ne dormira dehors, nous avons pris des dispositions en équipant des salles de classe. Donc, j’insiste que nous sommes prêts.

LDB : Dans certaines localités, ce sont des natifs qui ont bâti des maisons pour accueillir les invités. Est-ce le cas pour Madingou ?

J H G : Vous voyez entre Madingou poste et Madingou gare, il y a environ 7 km, mais tout le long, il n’y a pas assez de maisons. Néanmoins, il y a quelques ressortissants qui ont construit par-ci par-là, mais il faut savoir que c’est une grande ville dont le nombre d’habitants est estimé à 30 181, regroupés dans dix quartiers. A dire vrai, les grandes villas comme ailleurs, je ne les vois pas.

La municipalisation accélérée c’est aussi la dotation de la ville hôte en infrastructures routières. Aujourd’hui, on peut estimer à combien le nombre de voiries urbaines déjà bitumées ?

J H G : Pour l’heure, on estime à 26 km de voiries déjà bitumées. 6 km de voirie restent encore à aménager. Ce qu’on avait prévu, c’est même en dépassement de ce qui sera construit.

LDB : Aviez-vous un appel à lancer à la population de Madingou à quelques jours de ce grand rendez-vous, le premier du genre pour votre communauté urbaine ?

J H G : L’appel que je lance et que je ne cesserai de lancer est que nous sommes le dernier département à être municipalisé. J’avais réuni tous les commerçants et vendeurs pour leur demander d’éviter la flambée des prix de denrées alimentaires. Je leur avais également dit d’arrêter d’exporter les marchandises vers Pointe-Noire parce que nous recevrions beaucoup de gens. Il ne faudrait pas que les personnes qui viendront pour la fête soient dans le besoin de quoi que ce soit. La nourriture doit être abondante, j'ai cru avoir été comprise, mais on me dit que le prix du manioc est passé de 250 à 750 FCFA, j’y veillerai. Concernant le marché, il est vraiment rempli de denrées alimentaires.

Je demande à la population de m’écouter parce qu’il faudrait que nos hôtes repartent dans la joie. Quant à ce qui a été fait, notamment la nouvelle robe de Madingou, mes remerciements vont à l’endroit de cet artisan du bonheur des populations qui est son excellence M. le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, qui a sorti Madingou de l’ornière 56 ans après l'indépendance. Ce chef-lieu du département qui n’a pas connu un seul mètre de voiries bitumées, alors que Nkayi, situé à 35 km ; Bouensa à 34 km et Mouyondzi, sont sortis de ce statut empirique depuis longtemps. C’est donc grand de voir la transfiguration actuelle de notre communauté urbaine, c’est une joie pour moi en tant que première citoyenne de cette ville.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Julienne Hortense Ganvouli, administrateur maire de Madingou; crédit photo Adiac

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