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Le chemin

Mardi 19 Avril 2022 - 13:32

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Sur la route menant aux élections législatives et locales de juillet, il reste encore de nombreuses étapes. Pour l’administration, fixer la date du début et de la fin de la campagne et celle de la tenue des scrutins ; apprêter la logistique ; disposer du personnel formé ; songer à la sécurisation des opérations. A ce niveau, les enjeux sont techniques et sécuritaires. Il s’agit, de façon concomitante, de garantir la fiabilité de l’expression populaire et s’assurer qu’aucun incident fâcheux ne vienne à perturber la mobilisation des électeurs sur l’ensemble du territoire national.

Laissons au ministère concerné et à la commission électorale le soin de faciliter le déroulement de cette compétition démocratique. Trois décennies d’expérience laissent dire que les organes chargés de la gestion de ce processus ont appris de leurs erreurs et gagné en maturité. Les innovations que les formations politiques et les candidats appellent de leurs vœux concernent, entre autres, la maîtrise du corps électoral, l’affichage des listes électorales et des procès-verbaux dans les lieux de vote, la proclamation des résultats dans les délais.

La semaine dernière, une éclaircie s’est produite dans le ciel auparavant brumeux du Parti congolais du travail-PCT. Le millier de ses postulants aux législatives attendait, en effet, beaucoup de décisions de son comité d’investiture. Une première liste de 113 candidats validés, comprenant des titulaires et leurs suppléants, a été publiée le 13 avril. La hiérarchie du parti annonçait en même temps le dévoilement à une prochaine date d’un additif pour compléter cet effectif. Sur 151 sièges en jeu, le PCT présentera environ 145 candidats, apprend-on de source informée. Une trentaine de places est à pourvoir.

Pour répéter que le chemin reste long. Aussi compréhensible que cela puisse paraître, on voit les premiers « investis » du PCT prendre cet aboutissement comme le couronnement final. Certes, passer l’obstacle des investitures procure un certain soulagement chez ces derniers. De là à y voir la fin du processus et se mettre à l’idée que l’on l’emportera sans coup férir le jour-J est oublier qu’on n’est pas élu par anticipation.

Les Dépêches de Brazzaville

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