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Le Congo profond

Samedi 13 Mars 2021 - 17:03

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Le 15 août prochain, le Congo fêtera le 61ème anniversaire de son indépendance. En raison des restrictions imposées par le gouvernement en lien avec la crise sanitaire en cours, peut-être que des manifestations grandioses que la ferveur de la campagne électorale en vue du scrutin présidentiel du 21 mars a bravées seront interdites.

 

 Peut-être aussi que la courbe des contaminations à la Covid-19 aura fléchi et que donc les Congolais éclateront comme ils savent le faire en saluant un jour glorieux pour leur nation toujours en construction.

A propos justement de la construction nationale, il serait injuste de prétendre qu'au Congo la vie de tous les jours se passe comme dans le meilleur des mondes. Nous ne parlons pas du quotidien des acteurs politiques intéressés au premier chef par les luttes de positionnement sans lesquelles ils n'existent pas.

 

Nous parlons du quotidien des Congolais des quatre coins du pays. Leur bataille en tant que population est de voir s'améliorer chaque jour leurs conditions d'existence. Et sur ce par-là, il est un chantier sur lequel le Congo a avancé avec beaucoup de détermination. Le chantier des infrastructures de base.

 

Prenons le seul axe des voies de communication. La jonction désormais établie entre Pointe-Noire, au Sud et Ouesso, au Nord, en passant par Brazzaville, la capitale, est une grande conquête pour l'unification du territoire national.

 

Le long de cette dorsale se développe une économie informelle de laquelle les paysans en particulier tirent l'essentiel de leurs revenus. Mais il faut visiter les chefs-lieux des départements pour se rendre compte que de façon assidue- n'ayons pas honte de dire ce qui est-, le Congo créé les conditions de son développement.

 

Il suffit d'impulser une certaine harmonie entre ces infrastructures de base qui ne sont pas que routières et la volonté réelle d'endiguer le laisser-aller pour briser les tabous de la dépendance du pays vis-à-vis de l'extérieur. Sans renoncer à leurs convictions personnelles, les Congolais peuvent être fiers de voir leur pays se construire sous leurs yeux. Lentement mais sûrement !

Gankama N'Siah

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