Lékoumou : le MAR sensibilise les femmes à la révision des listes électorales

Lundi 1 Février 2021 - 12:30

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Une délégation du bureau politique du Mouvement action et renouveau (MAR) conduite par son commissaire politique, Irène Mboukou-Kimbatsa, a entamé le 29 janvier une campagne de masse dans le département de la Lékoumou, pour exhorter les femmes à s’enrôler.

Le MAR a sillonné tous les cinq districts de la Lékoumou, à savoir Komono, Bambama, Zanaga, Mayéyé et Sibiti, chef-lieu de ce département, pour mobiliser les femmes à participer à la révision des listes électorales. A chaque étape, le parti a présenté aux femmes l’importance de l’opération ainsi que son  enjeu dans le processus électoral. Pour ce faire, la commissaire politique du MAR les a invitées à s’enrôler. L’objectif de ce parti de la majorité présidentielle est de pousser les femmes de la Lékoumou à inscrire leurs noms sur les listes électorales afin qu’elles participent librement au scrutin présidentiel du 21 mars prochain, au même titre que toutes les autres femmes du Congo.

« Nous avons ciblé les femmes parce qu’elles sont au cœur de la cellule familiale. Lorsqu’elles sont sensibilisées, elles ont la facilité de convaincre leurs enfants, petits-fils et leurs époux. Au-delà de tout, nous voulons préparer ces femmes qui constituent la couche la plus nombreuse à accomplir leur droit civique au même titre que les hommes, au profit du candidat de la majorité présidentielle », a souligné Irène Mboukou-Kimbatsa.

Ainsi, pour garantir le succès de la révision des listes électorales dans la Lékoumou, les responsables du MAR ont invité les femmes à déclarer leurs enfants en âge de maturité, à orienter les plus âgés vers les centres d’enrôlement mais aussi  à signaler les décès enregistrés dans leurs familles auprès des délégués des centres d’enregistrement.

Les doléances

Dans tous les chefs-lieux de districts, les femmes de la Lékoumou ont pris l’engagement de s’inscrire sur les listes électorales. Cependant, elles ont émis quelques soucis qui perturbent leur vie quotidienne. Ces femmes ont évoqué, entre autres, le manque de centres hospitaliers dignes et du personnel de santé qualifié et bien d’autres services sociaux de première necessité.

« Nous nous engageons à nous inscrire sur les listes électorales afin de voter le candidat de votre choix. Mais lorsque vous atteignez votre objectif, vous nous oubliez. Ici à Bambama, tout comme dans les autres chefs-lieux de districts, nous n’avons pas de centre hospitalier digne, les écoles manquent d’enseignants qualifiés et nos routes sont difficilement accessibles. Nous ne vivons que des activités agricoles mais les éléphants ravagent nos cultures sans une réparation de la part de l’Etat qui les protège », a regretté Sidonie Pou, une veuve rencontrée à Bambama.

Rappelons que le MAR est une formation politique de la majorité présidentielle. Il est dirigé par Serge Bouity Viaudo. Irène Mboukou qui est envoyée comme commissaire politique dans la Lékoumou est aussi conseiller du président de la République, chef du département agriculture, élevage, pêche et développement rural. Elle est docteur, ingénieur agro-écologue et maitre-assistant à l’Université Marien-Ngouabi.

Firmin Oyé

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