Léon Raphaël Mokoko : "notre croissance ne fléchira pas malgré la conjoncture pétrolière"

Mercredi 25 Mars 2015 - 13:00

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Pour l'année 2015, la croissance sera de l'ordre de 5,2 % malgré la conjoncture pétrolière, grâce à la poursuite des investissements pétroliers, dans le cadre du projet Moho-nord. Des investissements publics contribueront de même à cette stabilité.

« Nous avons espoir que notre cadre macro-économique sera stabilisé et notre croissance ne fléchira pas malgré la conjoncture pétrolière. Car, nous avons une politique de gestion des finances publiques qui est prudente. Nous ne fonctionnons pas avec des budgets en déficit et nous avons beaucoup de prudence dans le traitement de la dette », a déclaré le ministre délégué au Plan et à l’Intégration, Léon Raphaël Mokoko, à l’issue du Conseil national du crédit qui s'est tenu le 24 mars au siège de la Banque des États de l’Afrique centrale.

S’agissant de la facilitation de l’accès au crédit aux Petites et moyennes entreprises et aux populations, le gouvernement congolais envisage de proposer des réformes non seulement au niveau des États d’Afrique centrale (BÉAC), mais également des Institutions du crédit et de la Banque centrale. « Nous avons suggéré que cela se passe au niveau sous-régional en vue d’une coordination de toutes les opérations soit par la  Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale ou la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, qui sont des organes de contrôle et de convergence respectés », a souligné Léon Raphaël Mokoko.

Soulignons qu’à la clôture de la conférence sur l’inclusion financière, organisée conjointement par la BÉAC et le Fonds monétaire international (FMI), les experts ont conclu que l’accès aux services financiers peut jouer un rôle déterminant dans la réduction des inégalités. Et contribuer à la croissance inclusive au sein des pays qui aspirent à l’émergence.

En outre, passant en revue la conjoncture économique du dernier trimestre de l’année 2014, le conseil a relevé qu’au plan national, la situation macroéconomique est globalement satisfaisante, avec un taux de croissance du PIB de l’ordre de 5,2% contre 3,3% en 2013. En effet, concernant les banques, l’activité a progressé de 14,4 points à 181, 7% en termes de dépôts et de crédits.

Quoique portée par la poursuite de politiques monétaires accommodantes dans certaines économies avancées, la croissance de l’économie mondiale est restée faible jusqu’en fin 2014 : 3,3% comme en 2013. Cependant, toujours grâce aux économies avancées, elle pourra toutefois atteindre 3,5%  estime une étude du FMI.

Lopelle Mboussa Gassia

Légendes et crédits photo : 

le ministre délégué au Plan en deuxième position à partir de la gauche, lors de la réunion