Liberté de presse : le CSLC organise un débat sur la problématique au Congo

Jeudi 5 Mai 2016 - 14:15

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« Accès à l’information et aux libertés fondamentales, c’est votre droit », tel a été le thème de la conférence-débat organisée le mercredi 4 mai à l’occasion de  la Journée mondiale de la presse

Comme à chaque année, la Journée mondiale de la liberté de la presse est un repère pour cette corporation de célébrer à l’échelle mondiale les principes fondamentaux de cette liberté, et de l’évaluer à travers le monde, de défendre l’indépendance des médias et de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu leur vie dans l’exercice de leur profession.

Elle a été marquée par deux temps forts. D’abord le discours du président du CSLC, Philippe Mvouo. Clair et sans équivoque, il a rappelé à l’auditoire présent, les principes fondamentaux dont l’exercice du métier de journaliste procède, à savoir entre autres : l’exactitude et l’équilibre des informations diffusées ou publiées ; la rectification des informations inexactes ; la distinction claire entre les informations et les commentaires ; la nécessité d’éviter toute calomnie ou diffamation ; le respect du droit à un jugement équitable et à la présomption d’innocence ; et enfin, le respect de la vie privée du citoyen. Et devant un parterre de professionnels des médias, les principaux animateurs – l’exposant Mfumu, ainsi que Pierre Mbéri, assistant à l’université Marien-Ngouabi, actuellement conseiller spécial du président du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication (CSLC), ont présenté aux participants l’intérêt des faits énoncés au cours de cet échange.

Dans son exposé, Mfumu a mis en exergue le large champ que renferme cette thématique axée sur l’accès à l’information et aux libertés fondamentales. Selon lui, quatre principes devraient guider l’action des journalistes notamment l’accès à l’information, ce qui suppose, la possibilité d'obtenir l’information ; la source : la recherche des données en indiquant l’origine de l’information ; l’information et le passage – elle peut consister en une enquête ou un reportage. « Pour informer, il faut s’informer soit même. Il y a deux types de journalistes. Ceux qui vont sur le terrain et ceux qui attendent qu’on la leur apporte », a-t-il souligné. Pour l’orateur, « L’accès à l’information est libre, mais il faut se donner les moyens d’y accéder ».

Pour sa part, le conseiller Pierre Mbéri a pris soin de rappeler quelques repères : « près d’une cinquantaine de journaux sont créés depuis là ». Et de conclure : « Ainsi, au Congo, la liberté de presse n’est pas un mythe, mais une réalité effective. La liberté de presse ne se pose pas en soi ; ce qui pose problème c’est l’exercice ».

Cette conférence-débat a permis un grand moment d’échanges entre les animateurs et l’auditoire. A l’issue de la séquence des questions –réponses, le public a quitté la salle, satisfait et informé.

Guillaume Ondzé

Légendes et crédits photo : 

Les participants et le président du CSLC

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