Madingou : la Fédération des femmes pour la paix sensibilise aux violences basées sur le genre

Des dizaines de femmes venues de tous les quartiers de Madingou ont pris part à la conférence publique qui s’est tenue dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de lutte contre les violences faites à l'égard des femmes et de la jeune fille. A cet effet, la FFPM a édifié les femmes de Madingou sur les différentes formes de violences dont elles sont victimes de la part de l’homme.

Il s’est agi notamment des viols sexuels, conjugaux et familiaux, liés à la stigmatisation des femmes veuves. Les délégués du FFPM ont saisi l’occasion pour dire aux femmes qu’elles n’étaient pas de simples objets voués à toute ségrégation, mais plutôt des personnes protégées par la loi, dotés droits fondamentaux universels.

Pour la vice-présidente de la FFPM, Petronie Bayissa, au-delà du fait que la femme est protégée, celle-ci joue un rôle déterminant dans la société.  « Le but de cette conférence-débat est de rappeler aux femmes le rôle qu’elles jouent dans la gestion de la cité. Il s’est agi aussi de favoriser le travail féminin, seul gage pour une meilleure participation des femmes dans le développement socioéconomique des nations », a précisé Petronie Bayissa.

La FFPM entend poursuivre la même campagne de sensibilisation dans les autres départements du Congo.

Cette organisation mondiale a été fondée en 1992 à Séoul, en Corée du Sud, par une dame nommée Hak Ja Han Moon. Elle réunit les femmes de toutes les traditions ethniques, religieuses et culturelles désireuses de contribuer à la paix mondiale dans un esprit d’amour.