M.C.D.D.I : Jacques Mahouka dénonce certaines pratiques au sein du parti

Lundi 20 Octobre 2014 - 18:15

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Au cours d’un point de presse qu’il a tenu le 20 octobre à Brazzaville, l’ancien sénateur du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (M.C.D.D.I) de 2008 à 2014,  s’est insurgé contre certaines pratiques observées au sein de ce parti.

Faisant le tour de certaines questions d’actualité, Jacques Mahouka   a fondé son intervention sur plusieurs points. Il est revenu d’abord  sur   la question de sa candidature aux récentes élections sénatoriales du 12 Octobre dernier, élections dont il a dit avoir  pourtant déposé le dossier par  voie hiérarchique au niveau du parti mais qui malheureusement, le jour du vote, a été retiré parce  que le parti avait estimé qu’il fallait présenter quelqu’un d’autre à sa place. Ce qu’il a dû comprendre  par le jeu de l’alliance avec le Parti Congolais du Travail.

Ce qu’il a cependant regretté, c’est que les autorités de son parti le lui  auraient  signifié avant. Ce qui n’a pas été fait. Ce n'est au retour de Kinkala qu’une délégation est allée le voir prétextant que le dossier n’avait pas été déposé à temps par l’intéressé.

«  Ce que je déplore, c’est que ce genre de comportements n'est pas de nature à garantir la paix parce que les hommes doivent travailler en conservant certaines valeurs parmi lesquelles la paix et la franche collaboration » a-t-il souligné.

Pour Jacques Mahouka, ce qui lui est arrivé n’est en fait qu’un complot ourdi au niveau des hautes instances du M.C.D.D.I avec selon lui,  le problème des huit milliards qu’auraient perçus certains cadres de ce parti dont lui-même,  pour demander aux militants de ce parti d’adhérer au projet de changement de la constitution du 20 janvier 2002.

Le sénateur a certifié  qu’il existe des écrits et même des lettres qui ont été prises par les militants pour que ces cadres  soient traduits devant les instances du parti.

Abordant la question de la constitution, l’ancien sénateur a d’abord fait savoir que le problème  n’est pas encore à l’ordre du jour au sein du parti.  Qu’à cela ne tienne, c’est  une question qu’il faut traiter la tête froide parce que la constitution, a-t-il expliqué, est la loi fondamentale.

C’est elle qui garantit le fonctionnement des institutions d’un pays. Elle met en place les règles du jeu pour notre démocratie, c’est la vie d’un pays donc des citoyens et qu’il faut regarder  en mettant en exergue certaines valeurs. Il faut  attendre le moment venu pour lancer le débat, réfléchir et donner la position exacte dans l’intérêt de la nation, a-t-il poursuivi.

Jacques Mahouka a enfin  insisté sur le fait que la paix doit être au centre de toutes les activités. « Il faut pour ce qui est de cette question, prendre tout le temps, l’étudier et choisir la solution qui convienne pour garantir la paix et la sécurité des Congolais » a-t-il conclu.

 

Photo : le sénateur Jacques Mahouka devant la presse 

 

Jean Jacques Koubemba