Médias : la Fecodho s’insurge contre les atteintes à la liberté de la presse

Mardi 1 Octobre 2013 - 16:56

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La Fédération congolaise des droits de l’homme (Fecodho) que dirige Céphas Germain Ewangui a adressé, le 30 septembre, une lettre au président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) au sujet de la battue administrée par des gendarmes devant le Palais de justice, à la correspondante de l’agence britannique Reuters TV en République du Congo, Sadio Kanté

La journaliste réalisait un reportage sur le procès du 4 mars. Alors qu’elle voulait filmer le Palais de justice, les agents de la sécurité sont intervenus pour lui interdire de le faire. La discussion a rapidement mal tourné, conduisant à une rixe.

La Fecodho se dit choquée par cet acte et a interpellé le CSLC, garant sur le plan constitutionnel, de la protection de la liberté de la presse. La structure de défense et de promotion des droits humains a exprimé ses très vives protestations et dénoncé le silence et l’indifférence du CSLC, rappelant au président de l’institution de régulation des médias la mission essentielle de sa structure dont la seule légitimité réside dans la défense et la protection, avec détermination, de la liberté de la presse. Dans cette lettre, la Fecodho a rappelé que la liberté d’expression est bel et bien la pierre angulaire de toute société qui se veut démocratique. « Cette liberté fait partie des droits fondamentaux de la personne humaine et le journaliste en est le vecteur principal, plus que quiconque », a indiqué la correspondance.

La structure de défense et de promotion des droits humains invite le CSLC à se ressaisir pour jouer pleinement et positivement son rôle et exiger, d’une part l’ouverture d’une enquête ou d’une information judiciaire pour tirer les conséquences qui s’imposent, et d’autre part la prise de mesures urgentes pour assurer la prise en charge médicale de la journaliste Sadio Kanté.

 

 

 

 

Roger Ngombé