Nations unies : la Chine appelle la communauté internationale à faire davantage pour la paix et la stabilité du Mali

Samedi 9 Avril 2022 - 15:37

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le représentant permanent adjoint de Chine aux Nations unies, Dai Bing, a appelé, le 7 avril, la communauté internationale à faire tout ce qui est en son pouvoir pour aider à ramener la paix et la stabilité au Mali.

"La communauté internationale devrait garder à l'esprit la situation globale en matière de maintien de la stabilité dans la région, apporter activement aide et soutien et faire davantage en faveur de la paix et la stabilité au Mali", a dit Dai Bing,  lors d'une réunion du Conseil de sécurité consacrée à ce pays.

Il a ajouté que son pays saluait les échanges permanents sur la transition politique entre les parties concernées et souhaitait qu'elles parviennent à un accord le plus tôt possible afin de faire avancer le processus politique sur de bons rails.

La communauté internationale devra appuyer l'autorité de transition du Mali en conformité avec le consensus atteint lors de la Conférence nationale de reconstruction pour faire avancer le processus de réforme, mettre en oeuvre l'accord de paix, élaborer et mettre en application une stratégie globale pour la région centrale et aider le Mali à suivre une voie de développement conforme à ses conditions nationales, a-t-il ajouté.

En matière de lutte contre le terrorisme, le diplomate a jugé que "la lutte contre le terrorisme ne doit pas se relâcher. Nous devons continuer à soutenir les efforts du gouvernement malien pour lutter contre le terrorisme et maintenir la stabilité, l'aider à renforcer ses capacités et respecter son droit à une coopération internationale en matière de sécurité".

"La Chine a noté les préoccupations dans certains médias sur des violations des droits de l'Homme lors d'opérations antiterroristes dans la région de Moura", a ajouté Dai Bing. Selon lui, le Mali a déjà apporté des clarifications, soulignant que les actions pertinentes visaient à secourir la population locale et qu'il avait toujours respecté les droits de l'Homme et était prêt à mener des enquêtes pertinentes.

"La Chine espère que toutes les parties feront preuve de retenue et éviteront de lancer des accusations sans fondement avant que l'enquête ne débouche sur des conclusions", a-t-il indiqué.

Evoquant la situation économique dans ce pays d'Afrique de l'ouest enclavé, Dai Bing a rappelé que 42,7% des Maliens vivaient dans la pauvreté extrême et que 7,5 millions de personnes avaient besoin d'aide humanitaire, avec 960 000 enfants de moins de 5 ans souffrant de malnutrition sévère.

La communauté internationale ne doit oublier ni les difficultés rencontrées par des pays africains comme le Mali, ni les questions de développement africain qui ne doivent pas être marginalisées, a-t-il souligné.

"En tant que bonne amie des pays africains, la Chine continuera de les soutenir, d'accélérer la mise en œuvre de l'Initiative mondiale pour le développement et les résultats du Forum sur la coopération sino-africaine, et de soutenir le Mali et d'autres pays africains dans leur reprise économique", a conclu le diplomate.

ONU : la Chine appelle la communauté internationale à faire davantage pour la paix et la stabilité du Mali

Le représentant permanent adjoint de Chine aux Nations Unies, Dai Bing, a appelé jeudi la communauté internationale à faire tout ce qui est en son pouvoir pour aider à ramener la paix et la stabilité au Mali.

"La communauté internationale devrait garder à l'esprit la situation globale en matière de maintien de la stabilité dans la région, apporter activement aide et soutien et faire davantage en faveur de la paix et la stabilité au Mali", a-t-il dit lors d'une réunion du Conseil de sécurité consacrée à ce pays.

M. Dai a dit que son pays saluait les échanges permanents sur la transition politique entre les parties concernées et souhaitait qu'elles parviennent à un accord le plus tôt possible afin de faire avancer le processus politique sur de bons rails.

La communauté internationale devra appuyer l'autorité de transition du Mali en conformité avec le consensus atteint lors de la Conférence nationale de reconstruction pour faire avancer le processus de réforme, mettre en oeuvre l'accord de paix, élaborer et mettre en application une stratégie globale pour la région centrale et aider le Mali à suivre une voie de développement conforme à ses conditions nationales, a-t-il ajouté.

En matière de lutte contre le terrorisme, le diplomate a jugé que "la lutte contre le terrorisme ne doit pas se relâcher. Nous devons continuer à soutenir les efforts du gouvernement malien pour lutter contre le terrorisme et maintenir la stabilité, l'aider à renforcer ses capacités et respecter son droit à une coopération internationale en matière de sécurité".

"La Chine a noté les préoccupations dans certains médias sur des violations des droits de l'Homme lors d'opérations antiterroristes dans la région de Moura", a ajouté Dai Bing. Selon ce dernier, le Mali a déjà apporté des clarifications, soulignant que les actions pertinentes visaient à secourir les populations locales et qu'il avait toujours respecté les droits de l'Homme et était prêt à mener des enquêtes pertinentes.

"La Chine espère que toutes les parties feront preuve de retenue et éviteront de lancer des accusations sans fondement avant que l'enquête ne débouche sur des conclusions", a-t-il dit.

Evoquant la situation économique dans ce pays d'Afrique de l'Ouest enclavé, M. Dai a rappelé que 42,7% des Maliens vivaient dans la pauvreté extrême et que 7,5 millions de personnes avaient besoin d'aide humanitaire, avec 960.000 enfants de moins de cinq ans souffrant de malnutrition sévère.

La communauté internationale ne doit oublier ni les difficultés rencontrées par des pays africains comme le Mali, ni les questions de développement africain qui ne doivent pas être marginalisées, a-t-il souligné.

"En tant que bonne amie des pays africains, la Chine continuera de soutenir les pays africains, d'accélérer la mise en œuvre de l'Initiative mondiale pour le développement et les résultats du Forum sur la coopération sino-africaine, et de soutenir le Mali et d'autres pays africains dans leur reprise économique", a conclu le diplomate.

Guinée-Bissau : grève de six jours des médias publics

Le Syndicat national des professionnels des médias publics (SINPOPUCS) de Guinée-Bissau a annoncé jeudi soir le lancement d'un mouvement de grève de six jours en signe de protestation contre le non-respect d'un accord signé avec le gouvernement.

 

Selon un document des grévistes consulté par Xinhua, l'accord signé avec le gouvernement est constitué de plusieurs points axés notamment sur le versement des indemnités impayées et la création d'une commission technique pour mettre à jour le statut des journalistes et des techniciens afin de dresser leur grille salariale.

Les revendications des journalistes acceptées par le gouvernement portent aussi sur le rétablissement immédiat de la subvention suspendue en 2018 suite à une augmentation des salaires dans la fonction publique et l'octroi de contrats de travail aux professionnels des médias publics qui exercent depuis dix ans.

Sur ce dernier point, la secrétaire générale du ministère de la Communication sociale, Germana Fadul, a assuré que ''le processus de régularisation des professionnels des médias publics qui exercent depuis plusieurs années avec un statut de stagiaire était déjà en cours".

"Le dossier est très avancé et sera examiné par la Primature et ensuite envoyé au ministère de l'Administration publique, du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale afin de donner des contrats de travail'' aux professionnels concernés, a-t-elle expliqué.

Le Sinpopucs regroupe différents médias publics, dont l'Agence guinéenne de presse (ANG), le journal Nô Pintcha, la Radio diffusion nationale (RDN) et la Télévision de Guinée-Bissau (TGB).

 

Xinhua

Notification: 

Non