Notation des agences internationales : crainte des troubles d’ici à 2016

Les raisons du maintien de cette note tiennent essentiellement de la faiblesse des institutions, de la mauvaise gouvernance, de la forte dépendance aux financements extérieurs et du faible niveau de flexibilité de la politique économique. L’agence a épinglé quelques problèmes récurrents, notamment le niveau de corruption élevé et l’insécurité grandissante dans les provinces de l’est, particulièrement le Nord-Kivu et le Sud-Kivu. Et puis il y a les élections qui inquiètent au regard des divisions visiblement persistantes. Pour l’agence, il s'agit des fortes divisions politiques sur fond d’accusations de fraude électorale remontant aux derniers scrutins. « Nous nous attendons à une montée des troubles aux alentours de la présidentielle prévue en 2016 ».  

L’importance de ces notations tient de la volonté des autorités congolaises de continuer à améliorer l’image de la RDC sur le plan international. C’est une question de crédibilité vis-à-vis des partenaires extérieurs. L’on note, par exemple, que le pays est moins endetté. « L’effacement par les créanciers membres du club de Londres de la dette de la RD Congo a contribué à réduire la dette extérieure globale du pays». Autre bonne nouvelle, la croissance économique devrait connaître une légère accélération en s’établissant à 4,7% en moyenne par an entre 2014 et 2017. « Cette accélération est due à l’augmentation prévue des investissements dans l’industrie minière, même si l’économie congolaise restera vulnérable à toute baisse des cours des matières premières ».