OMS : plus de 200 millions de personnes souffrent d’asthme

Jeudi 26 Décembre 2013 - 15:30

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Chaque année le monde enregistre 235 millions de personnes atteintes d’asthme, une affection respiratoire chronique

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’asthme n’est pas un problème de santé publique limité aux pays à haut revenu. Il sévit dans tous les pays, quel que soit leur niveau de développement. La plupart des décès qui lui sont imputables surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire et cette maladie affecte plus les enfants.

Plusieurs facteurs peuvent être à la base de l’asthme. Mais selon l’OMS, « les plus gros facteurs de risques sont liés à l’association d’une prédisposition génétique et de l’exposition à l’inhalation des substances et des particules dans l’environnement, susceptibles de provoquer des réactions allergiques ou d’irriter les voies respiratoires ».

Parmi ces facteurs de risque, on cite notamment les allergènes à l’intérieur des habitations et à l’extérieur, il ya également la fumée du tabac, les produits chimiques irritants, la pollution de l’air. « L’air froid, les émotions fortes, en cas de peur ou de colère, l’exercice physique, certains médicaments », révèle l’OMS peuvent provoquer des crises d’asthme.

Les symptômes fréquents de l’asthme sont des insomnies, une fatigue diurne, une baisse d’activité et un absentéisme à l’école et au travail.

Même si l’asthme ne se guérit pas, il s’avère qu’une bonne prise en charge peut aider le malade à mieux vivre et, par conséquent, à maîtriser la maladie. « Une médication de courte durée est administrée pour soulager les symptômes. Une médication à long terme, comme des corticostéroïdes par inhalation, est nécessaire pour maîtriser la progression d’un asthme sévère », préconise l’OMS.

Par contre, s’agissant des personnes qui  présentent des symptômes persistants, l’OMS recommande qu’elles doivent recevoir une médication quotidienne à long terme pour maîtriser l’inflammation sous-jacente et prévenir les symptômes et les exacerbations.

« L’accès insuffisant aux médicaments est l’un des raisons importantes du mauvais contrôle de l’asthme dans de nombreux endroits », fait remarquer l’OMS tout en reconnaissant que les médicaments ne sont pas le seul moyen de lutter contre cette maladie. « Il est également important d’éviter tout ce qui peut déclencher des crises, c’est-à-dire des stimulations provoquant des irritations ou des inflammations des voies respiratoires. Avec l’aide du médecin, chaque asthmatique doit apprendre à éviter ce qui lui déclenche des crises », ajoute l'OMS.

Aline Nzuzi