Paix : la Chine propose des pistes de sortie de crise en Ukraine

« Si la Chine avance des idées sur le règlement pacifique de cette crise, c'est parce qu’elle n’en est pas partie prenante. La Chine n’est pas pour la violence », a déclaré Ma Fulin, lors d’un échange avec la presse congolaise.

L'ambassadeur de Chine a précisé que son pays n’était pas encore médiateur de la crise russo-ukrainienne mais, il fait des propositions qui sont saluées par plusieurs pays à travers le monde. La Chine dispose des relations de partenariat à la fois avec la Russie et l’Ukraine.  

 « Il faut avoir l’esprit d’équité, de justice pour pouvoir assurer la médiation. L’impartialité est très importante. La Chine n’a pas de parti pris. Notre devoir est de transformer le cercle vicieux en cercle vertueux », a-t-il signifié.

Pour le diplomate chinois, il faudrait un consensus au niveau de la communauté internationale pour que son pays puisse jouer le rôle de médiateur dans cette crise dont les conséquences touchent les cinq continents. Selon lui, la Russie a examiné les propositions chinoises qui sont appréciées par les Nations unies.

L’ambassadeur de Chine au Congo a également estimé que la résolution de la crise en Ukraine nécessite la prise en compte des préoccupations sécuritaires des deux parties belligérantes.

Le président chinois, Xi Jinping, a clarifié dans un document la position de son pays sur le règlement politique de la crise en Ukraine. Les propositions de la Chine sont, entre autres, le respect mutuel, l’abandon de la mentalité de la guerre froide, le cessez-le feu, la reprise des pourparlers, la protection des civils et des prisonniers de guerre, la résolution de la crise humanitaire, la sécurité des centrales nucléaires, la réduction des risques stratégiques, l’arrêt des sanctions unilatérales.     

Hormis ce document, le chef de l’Etat chinois en a proposé un autre portant sur l’initiative pour la sécurité mondiale qui évoque la responsabilité de la Chine dans le maintien de la paix dans le monde, ainsi que sa détermination à préserver la sécurité mondiale.

Le second document prévoit de soutenir le rôle central des Nations unies dans la gouvernance de la sécurité mondiale, s’efforcer de promouvoir la coordination et des interactions saines entre les grandes puissances, promouvoir le dialogue et la résolution pacifique des points chauds, relever les défis traditionnels et non traditionnels en matière de sécurité, renforcer l’édification du système et des compétences sur la gouvernance de la sécurité mondiale.