Paris : Ali Bongo assiste à l’ouverture du 51e salon international du Bourget

16-06-2015 19:00

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Le président gabonais a été l’hôte de François Hollande à ce salon dédié à l'aéronautique et l'espace.

Ali Bongo était invité par François Hollande dans le cadre de la coopération qui lie le Gabon et la France en général, dans les secteurs aéronautique, spatial et militaire en particulier, « pour des projets communs », notamment des missions stratégiques de défense, de sécurité et de protection de l’environnement.

Dans le domaine spatial, le Gabon va mettre en service le satellite Biomasse à l’horizon 2020, chargé d’étudier l’état et l’évolution de forêts tropicales et équatoriales du bassin du Congo. Ali Bongo Ondimba a également rencontré le ministre français de la Défense, Jean- Yves Le Drian, ainsi que les dirigeants d’Airbus et Serge Dassault, patron de Dassault Aviation.  

Le président gabonais s’est informé d’EarthLab, issu d’un partenariat signé en 2013 entre l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales, le Fonds gabonais d’investissements stratégiques et Telespazio-France. La vocation de ce dispositif est de fournir des services de surveillance par satellite, utile à la sécurité de l’ensemble des pays du golfe de Guinée, à la surveillance maritime et à la cartographie.

C’est un des outils les plus performants d’observation de la terre que l’Afrique se dote à travers le Gabon. Grâce à EarthLab,  le Gabon confirme sa position stratégique dans la géo-information, couvrant une zone de réception de 5 500 km, soit vingt-trois pays africains et la totalité des forêts du bassin du Congo, une partie des forêts de l’Afrique de l’Ouest et la totalité du golfe de Guinée.

Dans la même veine,  un accord a été signé en février 2015. Il concerne les programmes d’observation de la Terre, Earth Explorer dont le lancement est prévu pour fin 2020. Sa mission est d’étudier  l’état et l’évolution des forêts tropicales et équatoriales, notamment mesurer la quantité de biomasse au-dessus du sol dans les environnements forestiers. 

Noël Ndong

Notification: 

Non