Partenariat : la Banque mondiale évalue le projet Parrsa

Jeudi 20 Février 2014 - 15:22

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 L'équipe a relevé un faible niveau de communication du projet caractérisé par l’absence d'un plan de communication et un retard important dans le développement du système de gestion de l'information.

Au cours d’une réunion de restitution organisée le 19 février à la maison de France, l’équipe de la Banque mondiale qui est revenu notamment de l’Équateur et du Pool Malebo à Kinshasa a également relevé plusieurs autres contraintes. Il s’agit non seulement de la faiblesse du suivi et évaluation même si il existe un manuel et des instruments bien élaborés; l’insuffisance des synergies entre les infrastructures réalisées et la production agricole, le manque de professionnalisation de la production de semences améliorées; mais aussi le mauvais état des routes nationales et provinciales qui limite la pertinence des routes de desserte agricole réhabilitées et la faible coordination sur le terrain entre les organisations à assises communautaires (OAC).

Pour pallier ces contraintes, la Banque mondiale a formulé plusieurs recommandations. Cette équipe a recommandé de parachever le recrutement d’un spécialiste en communication et mettre en place un plan de communication du projet, de renforcer l'organisation de la collecte et du traitement des données, leur analyse et le rapportage au niveau des districts et de l'UNCP, de concentrer l'intervention des OAC en priorité autour des axes des infrastructures réhabilitées construites(routes, marchés et entrepôts) pour une meilleure synergie et une adéquation entre microprojets et productions agricoles.

Aussi propose-t-il de professionnaliser le corps des opérateurs de la filière semencière par la formation, le renforcement du contrôle de qualité, les équipements post-récolte, d’externaliser la production des semences de base sous la supervision de l'INERA, avec l'implication des agri-multiplicateurs identifiés et sélectionnés à l'issue de l'évaluation du corps des opérateurs(en particulier pour le manioc), et d’accélérer la mise en œuvre du programme de réhabilitation des routes nationales et provinciales par le gouvernement. L’équipe recommande également de corriger les insuffisances environnementales et sociales constatées, particulièrement en ce qui concerne les travaux d'infrastructures.

Le secrétaire général au développement rural, Abel Kalambayi wa Kabongo, qui a supervisé cette réunion, a invité l’assistance à formuler des propositions concrètes qui permettront au projet d’atteindre les objectifs qu'on  lui a assignés, tout en soulignant que le gouvernement attend beaucoup de ce projet qui touche plus de 100.000 ménages. Pour rappel, le projet d'appui à la réhabilitation et à la relance du secteur agricole (Parrsa) a bénéficié d’un appui de la Banque mondiale dont le coût est évalué à 120 millions de dollars américains.  

Gypsie Oïssa Tambwe