Construits en aluminium avec une portée de 10, 70 mètres de long et 3 mètres de large, ces machines ayant une capacité de quatre tonnes de charges, sont le fruit d’un partenariat entre le ministère de la Pêche et la société française, Atlantic pêche et aquaculture.
Ces appareils modernes sont équipés d’un moteur de quatre tons, ils comportent une Chambre frigorifique pouvant conserver une tonne de poissons, puis un sondeur GPS permettant de détecter non seulement les bandes poissonneuses, mais également des zones à risque se trouvant au fond des eaux.
« Ce projet porteur d’emplois directs et indirects grâce à la création de bases productives locales, ne réduira pas le système de la pêche artisanale existant. Bien au contraire, il contribuera à réduire la pénibilité de l’exercice de la pêche », a déclaré le directeur de la Pêche continentale, Apollinaire Ngouembé, lors de la présentation des caractéristiques techniques de ces engins.
Justifiant quant à lui, le choix du département de la Cuvette pour mettre à flot ces bateaux, le ministre de la Pêche et de l’aquaculture, Bernard Tchibambéléla a indiqué : « Nous avions voulu sur l’initiative du gouvernement, moderniser la pêche continentale notamment dans le bassin nord, où il y a des capacités endogènes très importantes pour augmenter l’offre halieutique sur le marché ».
Il a, par ailleurs, précisé que « ces bateaux sont largement insuffisants. Mais, il s’agit d’une expérience que nous sommes en train d’examiner minutieusement à court et à moyen termes, avant d’ajouter d’autres bateaux et élargir nos capacités de pêche».
Outre l'Alima, ces appareils sillonneront également sur les rivières Likouala, Likouala aux herbes, Nkéni voire le fleuve Congo. S’agissant de leur gestion, le gouvernement signera un partenariat avec un opérateur économique. Les membres d’équipages et techniciens qui seront formés seront issus de la population riveraine.
Quarante-quatre caisses isothermes remis aux pécheurs
Outre la mise à l’eau des bateaux de pêche, le ministre de la Pêche a fait un don de glacières de 25 et 50 kilogrammes aux groupements de pêcheurs ainsi que des mareyeurs. Objectif : aider les vendeurs à conserver le poisson en bon état jusqu’à sa vente au consommateur final.
Remerciant le ministère pour le don offert, ces pêcheurs ont soulevé le problème de manque d’outils de travail comme les filets, les hameçons et des nasses. Les rassurant d’avoir mis à leur disposition tout ce qu’il faut, Bernard Tchibambéléla leur a demandé de se rapprocher des autorités locales.
Rappelons qu’en 2008, toujours en partenariat avec cette société française, le gouvernement via le ministère de la Pêche avait doté le port autonome de Pointe-Noire, des mêmes types de bateaux.
