Plaques d’immatriculation automobile : la DGI en rupture de stocksJeudi 5 Décembre 2013 - 17:45 À cause du manque de réapprovisionnement, de nombreux automobilistes sont pénalisés car ne pouvant pas circuler au risque d'être sanctionnés. Les propriétaires des véhicules qui ont payé les frais requis (100 dollars pour les nouveaux acquéreurs et 60 dollars aux détenteurs d’anciennes plaques) pour la délivrance des plaques d’immatriculation automobile, devraient encore patienter. La DGI n’est pas, du moins pour l’instant, en mesure de répondre à leur demande suite à la rupture de stock desdites plaques. En effet, depuis trois semaines déjà, cette entreprise publique, à travers sa division urbaine des impôts de Kinshasa, éprouve d’énormes difficultés à attribuer les plaques d’immatriculation conformément à ses attributions. Et pour cause ? La commande passée auprès du fournisseur, la firme allemande UTSCH, tarde à être exécutée. À cause de ce manque de réapprovisionnement, de nombreux automobilistes sont pénalisés car ne pouvant pas circuler sans plaque d’immatriculation au risque de payer des pénalités. Toutefois, au niveau de la DGI, on se veut rassurant. La situation, dit-on là bas, pourrait se décanter dans les prochaines semaines. Des assurances également données par UTSCH à travers sa directrice commerciale et technique Noëlla Mpoliba citée par radio okapi. Cette dernière explique que cette situation indépendante de la volonté de la firme allemande, procède du fait d’une grosse commande de production en chaîne reçue de la part d’Australie. 40% de pertes sur les recettes mensuelles Il s’est agi, explique-t-elle, de produire quatre millions de plaques d’immatriculation automobile au bénéfice de ce pays au même moment où la RDC à introduisait également sa commande. Elle explique les difficultés qu’avait éprouvées son employeur qui ne pouvait non plus interrompre la commande en cours d’exécution au profit de celle de la RDC. Ce n’est qu’après des fructueuses tractations avec les responsables de la firme qu’un modus vivendi consistant à satisfaire à la commande de la RDC, a été trouvé au grand enchantement des cadres de la DGI déjà acculés par les propriétaires des véhicules. Entretemps, c’est un manque à gagner énorme pour la DGI qui évalue à 40% les pertes des recettes mensuelles suite à la carence des plaques d’immatriculation automobile. Une situation similaire avait prévalu en mars 2012. Rappelons que les plaques d’immatriculation actuelles ont été instaurées depuis 2009 pour remplacer les précédentes largement contrefaites. Alain Diasso Légendes et crédits photo :Des véhicules roulant sur une avenue à Kinshasa |