PND 2018-2022 : le renforcement de la gouvernance retenu comme axe prioritaire

En plus du premier dispositif du PND 2018-2022, les parlementaires ont proposé la mise en œuvre d’un mécanisme efficace de suivi et d’alerte au niveau de l'endettement ainsi que de la qualité de la dette. Ils ont également invité l’exécutif à observer le principe de rigueur et de redevabilité « pour éviter les dérapages ».

Par contre l’une des six composantes du document politique, le programme pluriannuel d’investissements publics, a été retirée du texte. Il ne reste que le cadre stratégique de développement ; le programme pluriannuel d’actions prioritaires ; le document cadre de politique et de programmation macroéconomique et budgétaire à moyen terme ; le document cadre de suivi et évaluation des programmes PND et le guide des processus et de procédures de mise en œuvre.

Le document est en instance de promulgation après le vote du Sénat, le 13 août, et de l’Assemblée nationale, deux jours plutôt. Mais la ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Olga Ebouka-Babackas, avait déjà fait une projection de l’urgence. « (…) Sur la mobilisation des ressources externes et domestiques avec en ligne de mire une amélioration de l’intermédiation financière régionale ; la préservation des infrastructures existantes et leur rentabilité et surtout l’amélioration du climat des affaires », énumérait-elle, le 28 juin dernier.

Enfin, ce PND englobe les cibles prioritaires du Congo en matière des Objectifs de développement durable, à savoir l’éradication de la pauvreté, la réduction des inégalités, la diversification économique ainsi que l’engagement de l’Etat à produire les données et informations statistiques fiables nécessaires pour l’atteinte des résultats des politiques mises en œuvre.