PND 2022-2026 : l’implication du secteur privé sollicitée

Samedi 23 Octobre 2021 - 13:12

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Les concertations se poursuivent dans le cadre de la préparation du Plan national de développement (PND 2022-2026). Lors d’un échange avec la ministre de tutelle, le 22 octobre à Brazzaville, les opérateurs économiques ont insisté sur l’amélioration du climat des affaires et l’accompagnement des pouvoirs publics.

Le gouvernement congolais entend œuvrer en faveur de l’amélioration de l’environnement des affaires, qui reste le principal frein à l’essor du secteur privé national et l’attractivité du pays. Les autorités misent pour cela sur le dialogue public-privé, d’autant plus que la diversification de l’économie constitue l’un des axes prioritaires du nouveau PND dit de seconde génération.

Il faut signaler que les principales organisations patronales et structures du secteur privé basées à Brazzaville ont répondu à l’invitation des autorités de tutelle tels que le Collectif des opérateurs économiques du Congo (Copéco) ; la Confédération générale du patronat du Congo ; l'Union nationale des opérateurs économiques du Congo et la Chambre de commerce de Brazzaville. Tout comme leurs homologues de Pointe-Noire, les opérateurs économiques de la ville capitale ont accepté de participer à la préparation du programme.

Le secteur privé national veut jouer sa partition dans la relance des activités productives, pour sortir le pays de la double crise économique et sanitaire, a lancé le président du Copéco, Roger Obesse. Il conseille le gouvernement de concentrer ses investissements dans l’agriculture, le numérique, le tourisme et l’immobilier, qui devraient être retenus comme des filières prioritaires du futur PND. « Notre participation dans ce nouveau PND vise à contribuer à la relance de l’économie nationale. Nous avons insisté sur le fait qu’il faut s’appuyer sur les faiblesses de l’ancien PND pour pouvoir avancer, selon une approche participative », a confié Roger Obesse.

En réponse à ses interlocuteurs, la ministre de l’Économie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, a laissé entendre que le PND en préparation place l’appui au secteur privé national au cœur des priorités de l’exécutif pour les quatre ans à venir. L’État ne doit pas être le premier acteur économique au niveau national, a-t- elle rappelé, ajoutant qu’il appartient au secteur privé de créer de la richesse et de l’emploi.

« Nous travaillons avec les opérateurs économiques dans les groupes thématiques afin de pouvoir rassembler les prérequis pour la diversification économique. Nous reconnaissons qu’il y a quelques difficultés en matière de climat des affaires, la participation des acteurs du secteur privé contribue à la recherche de clés du succès », a assuré Ingrid Ebouka-Babackas.

Rappelons que le rapport d’évaluation du PND 2018-2022, présenté récemment, avait jugé des résultats globalement faibles.        

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

Les participants à la concertation/DR

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