Opinion

  • Éditorial

Point d’orgue

Mardi 24 Mars 2015 - 18:30

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Le débat très animé qui s’est déroulé hier après-midi sur le stand Livres et auteurs du Bassin du Congo autour du thème « Énergies pour l’Afrique » a servi de point d’orgue à la série de rencontres qui s’étaient déroulées tout au long de la trente-cinquième édition du Salon du livre de Paris. Il a aussi laissé entrevoir que le Congo, notre Congo, entend bien jouer un rôle majeur lors du Sommet sur le climat qui se tiendra dans la capitale française en décembre prochain.

Des échanges qui ont eu lieu,  une heure durant, entre Henri Djombo, Jean-Louis Borloo, Henri Lopes est, en effet, ressortie l’idée selon laquelle l’Afrique doit faire entendre sa voix avec une force particulière si elle veut que ses propositions concernant la protection de l’environnement soient prises en compte. Au-delà du grand projet d’électrification de l’Afrique que soutient désormais l’ancien ministre d’État français à travers sa Fondation, ce dont il fut question, hier, a été le rôle déterminant que notre continent peut jouer dans la lutte contre le dérèglement climatique et pour le développement durable.

Ce double problème figurant comme chacun sait au cœur des préoccupations de Denis Sassou N’Guesso, le débat qui s’est déroulé hier au Parc des expositions de la Porte de Versailles a laissé entrevoir que le prochain Sommet sur le climat pourrait effectivement faire bouger les lignes en profondeur. Si du moins l’Afrique, qui sera demain le continent le plus peuplé de la planète, se décide à jeter tout son poids dans la balance afin de contraindre les nations industrielles à se discipliner. Car ce sera bien là l’enjeu majeur de cette nouvelle rencontre internationale.

S’il est vrai que la bataille s’annonce rude, en raison de l’aveuglement dont font preuve les « Grands » à ce propos, il l’est tout autant qu’elle peut malgré tout être gagnée dans la mesure où les catastrophes naturelles – à commencer par la montée continue des océans – se multiplient au point de menacer désormais directement les pays riches. Mais pour qu’elle le soit il faut, d’une part, que les pays comme le Congo prennent résolument la tête de la coalition des nations émergentes et, d’autre part, qu’ils s’engagent dès maintenant. Attendre serait commettre une erreur grave, nous en avons eu la démonstration hier.

Les Dépêches de Brazzaville

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