Poste congolaise : la transformation numérique, un impératif pour booster les services

Samedi 4 Décembre 2021 - 13:43

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La restitution de l’étude sur la transformation digitale de la poste congolaise par les experts de la Commission de l’Union africaine (UA) a eu lieu le 3 décembre, à Brazzaville, en présence du ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo.

L’étude réalisée s’inscrit dans le cadre des engagements de la Commission de l’UA dans le développement d’une étude sur la numérisation harmonisée des services postaux africains, visant le soutien au développement de l’activité postale intra-africaine, l’intégration par les Etats des questions de souveraineté liées au développement numérique de la poste, l’évaluation de niveau d’inclusion de la transformation numérique de la poste.

Selon El Hadj Gley, consultant international, l’étude relative à la transformation de la poste congolaise a révélé plusieurs insuffisances et faiblesses qui ralentissent son développement, son amélioration et son fonctionnement. A cet effet, trente-cinq projets et recommandations clefs ont été formulés par les experts pour favoriser une transformation digitale au sein de la Société des postes et de l’épargne du Congo (Sopéco) et bosster ses revenus.

 S’agissant des recommandations, elles s’articulent autour des réformes réglementaires ; de l’infrastructure numérique ; du logistique électronique ; du développement des paiements électroniques, des services postaux numériques liés à l’administration électronique et enfin des actions digitales de soutien opérationnel et commercial.  

« Lors de cette étude, nous avons identifié un certain nombre d’insuffisances sur le plan réglementaire, de commerce électronique innovant en termes de livraison, de distribution, de paiement que nous aimerions corrigés avec trente-cinq actions concrètes en vue d’atteindre un nouveau palier qui est la poste électronique de demain, celle qui soutient le commerce électronique. Pour cela, nous avons proposé un certain nombre d’actions qui permettront de développer la poste congolaise. Nous sommes extrêmement ambitieux car nous volons être champions », a expliqué El Hadj Gley.

Pour sa part, le ministre Léon Juste Ibombo a signifié que l'étude ainsi réalisée constitue une brillante illustration de coopération et de solidarité intra-continentale, aujourd'hui plus qu'indispensable entre le Congo et la Commission de l'UA, dans le secteur postal. A cet effet, il espère que cette étude contribuera à accélérer le processus déjà en marche de l'arrimage du Congo au développement de l'économie numérique.

« Le présent atelier de restitution d'étude sur la transformation numérique de la Sopéco arrive à point nommé, pour explorer, dans une approche prospective, les futurs possibles, pour redonner à notre poste la place et le rôle qu’entendent lui faire jouer, le gouvernement et la Commission de l’Union africaine, à l'aune de la Zone de libre échange continentale africaine », a-t-il indiqué.

La directrice générale de la Poste, Ludovique Mbossa Mabwéré, quant à elle, a estimé que l’étude sur la transformation digitale de la poste congolaise corrobore l’idée qu'elle doit être un poste avancé des services du gouvernement. « La poste congolaise devrait s’appuyer sur un écosystème naissant, en construction, innovant que sont les start-ups », a-t-elle fait savoir.

 

 

 

Gloria Imelda Lossele

Légendes et crédits photo : 

1-Les participants à l’atelier de restitution de la poste/ Adiac 2- La photo de famille/ Adiac

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