Présidence de la République : les conseillers principaux nommés instruits sur leurs nouvelles charges

Au cours d’une brève cérémonie de prise de contact en présence des trois directeurs de cabinet adjoint, Guylain Nyembo a présenté la nouvelle structure du cabinet, moins pléthorique que l’ancienne équipe, qui est réduite de dix-sept collèges à treize, pour plus d’efficacité. Il a planché sur le fonctionnement, fondé sur le respect des responsabilités de chaque collège de conseillers, exhortant, par ailleurs, cette nouvelle équipe à se concentrer sur l’essentiel car l’année 2023 est cruciale compte tenu de son caractère électoral.

Toujours dans sa communication, Guylain Nyembo Mbuizia a schématiquement défini le rôle et les responsabilités de chaque collège des conseillers régi par un directeur de cabinet adjoint de manière spécifique. Visiblement, le cabinet du chef de l'État a été redimensionné, soit de dix-sept à treize collèges des conseillers, trois directeurs de cabinet adjoints en lieu et place de quatre, une façon de conforter l'idée de la réduction du train de vie des institutions voulue par le président de la République. Et pour plus d’efficacité aux actions du cabinet, les collèges des conseillers sont regroupés en trois secteurs d'activités chapeautés chacun par un directeur de cabinet adjoint.

Tout collège dispose de la compétence de l'élaboration et de la définition des politiques sectorielles à soumettre au chef de l'État dans les domaines relevant de sa compétence ; élaboration des avant-projets des lois ou d'actes réglementaires mettant en œuvre les réformes promises par le chef de l'État ; suivi et encadrement des activités gouvernementales dans les secteurs respectifs ; participation aux réunions des commissions permanentes inter-institutionnelles ; traitement des correspondances adressées au chef de l'État ; suivi de la traçabilité des recettes de l'État dans son secteur ; contribution à la conception et à l'élaboration des discours et message du chef de l'État.

Le chef de l'administration Tshisekedi a invité ses collaborateurs à un sens de collaboration mutuelle, d'attente harmonieuse pour le bénéfice du chef de l'État. Il a également martelé sur l’expertise des conseillers principaux et leurs conseillers du collège sur qui repose l’action du cabinet. Il a recommandé aux uns et aux autres de créer l’impulsion nécessaire et à en assurer le suivi. Et de conclure que le chef de l’Etat entend tirer le meilleur de chaque conseiller principal et de son collège.