Présidentielle 2016: la Convention des partis républicains dévoile son projet de société

« Demain nous appartient » est le message essentiel qui sous-tend le projet de société de la COPAR décliné en six axes. Le premier axe sur «  la réforme en profondeur de l’Etat pour changer la gouvernance » propose de recréer la confiance des citoyens dans les pouvoirs publics et considère que la morale est le fondement de toute bonne gouvernance. Le deuxième axe passe en revue les secteurs de l’éducation, de la santé et de la protection civile, de l’emploi, et du sport.
La COPAR expose en troisième lieu sur sa volonté de créer un pacte de solidarité nationale. Il considère les prestations de la Caisse nationale de sécurité sociale comme n’ayant pas atteint son objectif de couvrir l’ensemble du territoire national. Cet axe cible plusieurs couches sociales bénéficiaires du pacte en question. Sur son quatrième axe, le projet de société de la COPAR met en avant l’intérêt d’accorder toute sa place à la culture et aux médias. De ce point de vue, elle considère que les deux secteurs devraient faire partie d’un seul et même ministère qui s’appellerait ministère de la Culture et de la communication. La Convention s’intéresse aussi à faire en sorte que de nombreux métiers liés à ces domaines d’activités bénéficient d’une réelle promotion.
Cinquième et sixième axes, enfin, la COPAR revient longuement sur le développement durable d’une part et sur la politique étrangère d’autre part. Sur le premier de ces deux derniers axes, la Convention évoque l’éthique environnementale qui encouragerait la mise en place d’une fiscalité écologique. Pour dit-elle, « inciter les entreprises à adopter des comportements vertueux ».
Mêmes dispositions éthiques en faveur de l’agriculture, la pêche, les industries extractives et l’écotourisme. En politique étrangère, la plateforme politique de Nicéphore Fylla Saint-Eudes estime globalement que pour être mieux vu à l’extérieur de ses frontières, le Congo doit souscrire à une gouvernance éthique et au respect des règles démocratiques dans la gestion de l’Etat.

Quand on lui pose la questioon de savoir qu'en sera t-il de ce projet de société si le candidat du COPAR n'est pas élu, le 20 mars, le président-coordonnateur dit ne pas exclure de soutenir le candidat le mieux placé qui partagerait les vues de son organisation. Timoré il y a quelques mois, le microcosme politique congolais prend la mesure des enjeux de la future élection présidentielle et s'emballe nettement.