Présidentielle 2021 : Dave Uphrem Mafoula prend acte des résulats provisoires

« Par amour patriotique, j’adresse mes félicitations au candidat-président Denis Sassou N’Guesso pour sa réélection », a-t-il déclaré, avant de souligner les attentes du peuple congolais  pour une gouvernance véritablement démocratique, juste et équitable. « Je ne crois pas que les Congolaises et les Congolais veuillent autre chose que l’amélioration de leur vécu quotidien », a-t-il ajouté.

Dave Uphrem Mafoula a invité le président Denis Sassou N’Guesso à un exercice audacieux et différent du pouvoir, celui-là même qui mettra au centre de toutes les équations politiques, économiques et sociales, l’amour patriotique.

C’est dans ce contexte, a-t-il signifié, que s’articule également son projet de société, « le contrat présidentiel » proposé aux Congolais, lequel a pour ambition de transformer le Congo afin de retrouver son unité, sa fierté, sa force, son équilibre économique et social.

Le candidat Dave Uphrem Mafoula a, en passant, dénoncé les faiblesses que connait le processus électoral avec la présence encore persistante du manque de culture institutionnelle, l’absence de compréhension du droit de vote, qui est un exercice libre et le non-respect de certaines normes en matière électorale.

« Au nom de l’audace, je me dois de dire la vérité au peuple congolais. La vérité, justement, c’est de reconnaître que tout le processus électoral, jusqu’ici connait des faiblesses et lacunes, ce qui en soi demeure une véritable épreuve pour notre démocratie », a-t-il indiqué.

« De ce fait la responsabilité de cette réalité qui n’a de cesse de fragiliser la démocratie incombe à l’homme politique qui, parfois, est incapable de se départir de la conception sectaire et identitaire de la société.  Je pense, ici, qu’il nous faut, en toute nécessité, prôner une nouvelle approche politique différente, celle-là même qui consiste à reconnaître une défaite électorale, au-delà de toutes formes d’expression d’égo. « Je le souligne, perdre une bataille électorale en toute élégance est ce qui a toujours manqué à notre jeune démocratie », a-t-il renchéri.

Le candidat à l’élection présidentielle du 21 mars a, avant l’entame de son propos, invité l’assistance à observer une minute de silence en mémoire de Guy Brice Parfait Kolélas décédé brutalement le 22 mars.