Présidentielle 2021 : les femmes cadres invitées à voter le candidat de la majorité présidentielle

Les femmes doivent se lancer dans la politique, a-t-elle lancé en substance, car elles sont en période de mobilisation pour l’élection présidentielle du 21 mars 2021. Elles doivent se préparer pour les législatives de 2022, a estimé Esther Ahissou Gayama.       

Elle a en outre évoqué la place de choix que les femmes occupent dans le programme de société du candidat Denis Sassou N’Guesso, « Ensemble poursuivons la marche ».   

Selon elle, le combat mené par le candidat sur la parité témoigne sa volonté d’améliorer les droits de la femme au plus haut niveau dans les sphères publiques et privées afin d’atteindre les meilleurs résultats de développement.

La femme possède les mêmes droits que l’homme dans les domaines de la vie politique et sociale, a expliqué Esther Ahissou Gayama, ajoutant que pour un travail égal, la femme a droit au même salaire que l’homme, le droit en matière d’assurance sociale.  

En ce qui concerne l’éducation, elle a fait savoir que le gouvernement a mis en œuvre une politique de scolarisation de la fille de 2017 à 2021. Celle-ci vise à corriger les disparités entre les filles et les garçons à tous les niveaux du système éducatif.

Esther Ahissou Gayama a, par ailleurs, déploré la situation de la jeune fille en milieu rural qui se trouve exposée aux risques des mariages et des grossesses précoces, limitant ainsi ses chances d’accéder aux études supérieures et au marché de l’emploi.

De son côté, la secrétaire exécutive permanente du Conseil consultatif de la femme, Antoinette Kebi, a présenté sa structure qui représente une nouvelle gouvernance tenant compte d’un grand nombre de personnes.

Ce conseil est composé de cent-un membres divisés en deux équipes : les membres du droit, représentés par des anciens parlementaires et les membres désignés par niveau, constitués en associations, groupements coopératifs, des chefs d’entreprises, des confessions et bien d’autres.

« Le rassemblement des femmes cadres aujourd’hui vient de poser les jalons afin que les suggestions liées aux questions de la femme ne proviennent pas seulement du conseil mais d’un seul cadre qui naîtra à travers ces femmes », a signifié Antoinette Kebi. 

La cérémonie a été marquée d’une interpellation des femmes en politique par une militante, Gilda Moutsara, et la remise du mémorandum aux femmes. Ce mémorandum sera examiné en vue de pousser les femmes à réfléchir sur les questions qui sont les leurs avant sa remise officielle à qui de droit.