Presse : le magazine "Capéco Africa" désormais présent dans la zone Céeac

Ce magazine d'une centaine de page dont la périodicité est bimestrielle traite de plusieurs grands sujets, à savoir: réflexions, analyses, dossiers, enquêtes qui portent sur les investissements et le développement des affaires dans les dix pays membres de la Communauté économique des états de l’Afrique centrale (Céeac).

La une du premier numéro qui couvre la période de mai-juin, a par exemple  été consacrée à l’essor des infrastructures au Congo, au développement des grandes banques ainsi qu’à des exclusivités telle que le financement de la secte Boko Haram.

Le magazine bimestriel Capéco Africa à capital privé deviendra mensuel, au fil du temps et a pour siège la ville de Brazzaville (Congo), du fait de son positionnement géographique dans la sous-région.  Bien que confronté à la concurrence sur le marché, avec notamment des parutions comme: Jeune Afrique, Banks, African Busness et autres, le magazine Capéco Africa qui tire à cinquante mille exemplaires, promet avoir un bon positionnement.  Le prix de vente du magazine est fixé à 3000 francs CFA l'unité.

« Il est très important de promouvoir le développement économique de la zone Céeac à l’internationale et de faire connaitre les enjeux. Dans chaque parution il sera mis en avant un pays de la sous-région parce que cette partie du continent est moins ou mal médiatisée et cela amoindrit les investisseurs », a expliqué Laurent Taieb, directeur général de la société Interaf Media.

Pour s’attirer plus de lecteurs et par rapport à sa ligne éditoriale, les grands dossiers à publier vont plus s’intéresser à la critique positive et s’accrocher à la déontologie journalistique comme d’autres magazines.

Dans les colonnes de Capéco Africa, la priorité sera donnée à l’action des chefs d’entreprises publiques et privées, aux représentants d’institutions économiques, aux étudiants, au développement des infrastructures, à l’amélioration du climat des affaires, à la croissance économique et à l’investissement. Et, la perspicacité des articles à publier se traduira sur l’analyse, la critique, le professionnalisme du réseau des pigistes et des informations recueillies auprès des acteurs publics des dix pays de la Céeac.    

« En tant que journalistes, nous allons plus jouer notre rôle de force de proposition et de magazine d’opinion », a indiqué Dimitri Friedman, rédacteur en chef de ce canard.

 Rappelons que c’est en octobre 1983 que la Céeac a été créée et elle compte dix états (Cameroun, Congo, Guinée Equatoriale, Sao-Tomé et Principe, Gabon, Angola, Burundi, R.D Congo, Centrafrique, Tchad). La zone à une superficie de 6.640.600 km2 et une population estimée à plus de 150 millions d’habitants avec une croissance moyenne de 5% sur les cinq dernières années. Elle totalise 120 milliards de dollars d’exportation en 2012 et représente 20% des exportations africaines. Très riches en gisements de classe mondiale : ressources pétrolières, minérales et minières. La zone regorge aussi un important potentiel agricole, forestier, hydraulique et touristique.