Protection des droits humains : Washington promet de mettre sur pied une nouvelle politique de défense dans le monde

Mercredi 31 Mars 2021 - 13:45

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Dans l’idée de marquer la rupture avec la politique et la diplomatie sélective et silencieuse de l’ex-président, Donald Trump, le gouvernement américain a promis le 30 mars d’initier une nouvelle stratégie de défense des droits humains partout dans le monde et chez les partenaires des Nations unies.  

L’annonce a été faite à Washington par le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, notamment lors de la présentation du rapport annuel de la diplomatie américaine sur les droits humains.  Cette dernière fait suite à un constat selon lequel la tendance pour les droits humains continue d'aller dans la mauvaise direction dans toutes les régions du monde.  

Insistant sur le génocide commis contre les Ouïghours majoritairement musulmans, dans la région chinoise du Xinjiang, et sur la répression des forces armées birmanes contre les manifestants opposés au coup d'Etat de février,  Antony Blinken a souligné que les arrestations d'opposants en Russie, la violence contre les manifestants au Bélarus, les abus infligés aux habitants du Yémen, les atrocités dans la région éthiopienne du Tigré, les exécutions, les disparitions forcées et actes de torture, constituent des preuves indéniables et tangibles de violations des droits humains. Par exemple, aucune nouvelle mesure punitive et les sanctions n’ont pas été imposées aux auteurs de ces actes.  

 « Nous utiliserons tous les outils de notre diplomatie pour défendre les droits humains et tenir pour responsables ceux qui perpètrent des abus.  Washington tenterait de mener des actions à l'unisson avec ses alliés, comme récemment contre la Russie, la Birmanie et la Chine », a déclaré le secrétaire d'Etat, avant d’assurer que l'administration du président Joe Biden s'opposerait aux violations des droits humains partout où elles se produisent et sans se soucier de savoir si les responsables sont des adversaires ou des partenaires.

« Certains pays affirment que les Etats-Unis ne doivent pas prendre la peine de défendre avec force les droits humains. Mais, nous devrions souligner tous les abus constatés dans certains pays et nous ne resterons pas silencieux », a-t-il ajouté, en précisant que depuis l’arrivée au pouvoir de Joe Biden, en janvier, le gouvernement démocrate tente de montrer qu'il place les droits humains au cœur de sa politique et de sa diplomatie. Car, il n'hésite pas à dénoncer plusieurs abus et décisions des pays alliés, notamment celles qui portent atteinte aux droits humains.    

« Il n'y a pas de hiérarchie qui rende certains droits plus importants que d'autres », a conclu le secrétaire d'Etat.   

Rock Ngassakys

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