ProvinceTshopo : près de cent cinquante mille personnes vont être vaccinées contre la méningite

Lundi 11 Octobre 2021 - 13:40

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La vaste campagne de vaccination lancée cible les personnes dont l’âge varie d’un an à 49 ans de la zone de santé de Banalia, dans la province de la Tshopo, au nord-est de la République démocratique du Congo (RDC)

 

Organisée par le ministère de la Santé, Hygiène et Prévention, avec le soutien de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), CDC, MSF-CH et Gavi, la campagne de vaccination de cinq jours se concrétise  après l’obtention par la RDC de 187 460 doses de vaccins (Menactra) contre la méningite, ainsi que du matériel de vaccination auprès de l’International coordinating group. 

 Selon le chargé du bureau de l’OMS en RDC, le Dr Amédée Prosper Djiguimdé, la tenue de cette campagne de vaccination réaffirme la détermination  de l’agence onusienne de sauver des vies, de prévenir les hospitalisations et de réduire les nouvelles infections et les séquelles.

 ‘‘Nous félicitons le gouvernement pour avoir donné la priorité à l'acheminement rapide des vaccins dans toutes les aires de santé touchées de Banalia, afin que les personnes ciblées, y compris dans les foyers miniers ,puissent se faire vacciner gratuitement’’, a-t-il indiqué.

Pour sa part, Edouard Beigbeder, représentant de l’Unicef en RDC, a déclaré que l’objectif est de vacciner toutes les personnes  cibles. ‘‘Atteindre toutes les personnes à risque, surtout les enfants de moins de 5 ans, avec un vaccin de qualité pour immédiatement circonscrire l’épidémie est le but principal de l’Unicef. La méningite fait partie de ces maladies tueuses, que l’on peut éviter par la vaccination. Le vaccin sauve des vies’’, a-t-il indiqué.

Depuis le début de l’épidémie, des cas présumés de méningite ont été signalés dans toutes les vingt aires de santé de Banalia, la zone de santé la plus touchée. Mais l'épidémie reste contenue dans cette zone avec quelques cas rapportés dans la zone de santé voisine de Bengamisa.

Au 8 octobre dernier, 1 735 cas présumés ont été rapportés, incluant  195 vies perdues. Les efforts de surveillance avec une recherche active des cas et un engagement communautaire ont donc permis de détecter mieux et plus rapidement les cas suspects. En outre, une gestion efficace des cas a entraîné une baisse des taux de mortalité hebdomadaire de 84 % au début du mois de juillet à moins de 10 % actuellement.

Blandine Lusimana

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