Rareté du carburant : les pompistes se frottent les mains…

Jeudi 5 Mars 2015 - 14:15

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Le fait est là : le carburant coule de moins en moins dans les stations. Chaque fois qu’une goutte est disponible, les pompistes en profitent pour monter les enchères.

« Je viens de payer 11.000 frs pour 10 litres. Vous imaginez ça ? Il faut en sus du prix réel de l’essence, du gas-oil ou autre, glisser quelque chose au pompiste », avoue Serge Famby, chauffeur de taxi. À leur tour, taximen et chauffeurs de bus en rajoutent. Le fameux phénomène de « demi-terrains » prend de l’ampleur, des itinéraires sont abandonnés. D’où les importantes foules de personnes qui attendent, sans espoir, aux arrêts de bus. « J’ai souffert pour avoir le carburant et je l’ai eu à un prix anormal. Je dois m’arranger pour récupérer et le temps et l’argent perdus », déclare Maxime, ajoutant : « c’est la règle du commerce. »

Faute d’enquête ou d’étude, on ne connaîtra jamais l’impact réel de cette situation au niveau des administrations ou des entreprises. En termes de taux d’absence, de rendement et de baisse de production. Ou, simplement de manque à gagner.

Jocelyn Francis Wabout