RDC : la BAD accorde plus de 100 millions $ pour l’aménagement routier Batshamba-Tshikapa

Le projet vise à désenclaver les provinces du Bandundu et du Kasaï occidental pour améliorer la qualité de service de la chaîne logistique sur la route Kinshasa-Tshikapa , ainsi que les conditions de vie des populations. Le financement de la Banque africaine de développement (BAD), à travers deux subventions et un prêt pour un montant total de 105,26 millions de dollars américains, porte sur l’aménagement d’un tronçon de 56 km sur la route reliant Batshamba à Tshikapa, entre Lovua et Tshikapa en incluant la construction d’un nouveau pont sur la rivière Kasaï qui traverse la ville de Tshikapa.

Selon un communiqué de la BAD, ce projet vient en complément de précédentes interventions de la banque sur cette route, notamment les tronçons Nsele-Lufimi (93,85 km) et Kwango-Kenge (70,34 km) achevés en 2011, avec une subvention de 52,45 millions d’UC. Aussi les routes de Loange et de Lovua (63 km) ont bénéficié d’une subvention de 53,55 millions d’UC du Fonds africain de développement (FAD), approuvée en 2012. Dans son ensemble, la route couvre 433 km en direction de Mbuji-Mayi et au-delà de Tshikapa.

En effet, il s’agit d’un projet qui s’inscrit dans la droite ligne des piliers du DSCRP (Document de la stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté) 2011-2015 de la République démocratique du Congo (RDC), lequel prévoit parmi ses principales orientations l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base. En outre, ce projet entre également dans le cadre des politiques de transport de la RDC dont le plan suggère des investissements massifs dans les infrastructures de transport ainsi qu’un développement durable renforcé. Enfin, ce projet s’inscrit aussi dans la nouvelle stratégie pays (2013-2017) de la BAD pour la RDC.

Prévu pour être mis en œuvre de décembre 2013 à décembre 2018, ce projet qui bénéficiera à 1.750.000 habitants, dont 892.000 femmes (soit près de 51% de la population de la zone d’intervention du projet), est cofinancé conjointement par le Département du Royaume-Uni pour le développement international avec 55,56 millions d’UC et le FAD, principal donateur avec 13,92 millions d’UC.