Recherche océanographique : le Congo mise sur l’expertise française pour la redynamisation du sous-secteur

Jeudi 22 Novembre 2018 - 19:52

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À la demande du ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, un expert français en océanographie, André Antoine Fantana, séjourne au Congo pour proposer un plan de redynamisation.

Accompagné de l’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery, cet expert a échangé le 22 novembre avec le ministre de la Recherche scientifique. En effet, lors de sa mission qui court jusqu’au 30 novembre prochain, André Antoine Fantana échangera avec les différents services ministériels parmi lesquels ceux de l’Institut national de recherche en sciences exactes et naturelles (Irsen), de l’Université Marien-Ngouabi et de la direction des pêches maritimes. Il se rendra également à Pointe-Noire pour y rencontrer les autorités et l’ensemble des services techniques travaillant dans le domaine marin.

Dans le cadre de la définition des conditions de cette redynamisation, l’expert va analyser avec le ministère de tutelle le contexte et fera le bilan de l’existant. Il sera également question d’expliquer la vision stratégique des autorités sur une recherche océanographique performante axée sur le développement de l’exploitation halieutique marine et le suivi environnemental océanique. Il s’agira aussi de faire la revue des conventions internationales et régionales concernant le domaine marin et ratifiées par la République du Congo.

Se félicitant de l’arrivée de l’expert, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou a rappelé que cette redynamisation apportera une réponse aux Congolais qui se plaignent souvent de la qualité et de la taille des poissons au niveau de Pointe-Noire. « La recherche océanographique va nous permettre de comprendre la nature de ces phénomènes. La présence de l’expert qui est un ancien de l’Orostom à Pointe-Noire va nous faciliter la tâche. Il est noté une absence notoire et totale de la recherche scientifique dans cette zone », a expliqué le ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique.

Selon lui, la présence de l’ambassadeur de France et de l’expert au Congo permet de créer les conditions de la relance de la coopération dans le domaine de la recherche entre les deux pays. Il espère que la relance de la recherche scientifique dans le pays donnera l’opportunité aux jeunes étudiants congolais de pouvoir mieux appréhender les phénomènes qui passeront dans la zone maritime au plan national. C’est ce qui justifie la synergie qui existe avec les autres départements ministériels tels que la Pêche, l’Environnement et la Marine marchande. « En ma qualité de ministre de tutelle, il est important de pouvoir expliquer le rôle, la place de la recherche scientifique. On ne peut pas parler que des observations, il faut faire une recherche pour savoir si elle est appliquée ou fondamentale. Dans ce cadre précis, nous voulons confirmer que les techniciens, les experts et les chercheurs congolais sont débout pour donner de l’élan à la recherche océanographique dans la zone maritime congolaise », a conclu Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou s’entretenant avec André Antoine Fantana en présence de Bertrand Cochery/Adiac

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