Réforme de l’État : le diplomate algérien évoque le sujet avec le ministre de tutelle

L'échange jugé fructueux par le diplomate algérien a permis aux deux personnalités d’examiner les voies et moyens de consolider les relations fraternelles, historiques, excellentes entre les deux pays ; relations qu’ils entretiennent depuis plusieurs années, notamment en ce qui concerne les attributions qui relèvent du département de la Réforme de l’État. « Nous avons beaucoup de similitudes de complémentarité que nous devons exploiter, pour d’abord consolider les relations que nous avons et explorer des nouvelles voies et moyens afin de trouver d’autres créneaux de coopération », a signifié le diplomate algérien.

Pour Larbi El Hadj Ali, la réforme de l’État est un chantier permanent à tous les niveaux. « C’est un exercice que nous faisons au quotidien, que ce soit en Algérie, ici au Congo, où ailleurs. Il s’agit en particulier de s’adapter aux bouleversements que ce soit au niveau national, régional, ou international. Beaucoup de choses qui se passent en Algérie ou au Congo, sur l’environnement régional ou international, nous dictent un certain nombre d’attitudes à suivre, de comportement à adapter. Nos fonctionnaires, nos administrations, nos départements ministériels devraient essayer de tirer profit de cette coopération entre nos deux pays, que ce soit au niveau bilatéral, au niveau des institutions régionales, africaines ou même au niveau international », a expliqué l’ambassadeur.

Quant à la formation des cadres du ministère de la Réforme de l’État, le diplomate algérien a fait savoir que c’est un honneur pour son pays d’avoir contribué déjà par le passé à la formation des cadres de la République du Congo à tous les niveaux et de continuer à le faire et surtout à le diversifier pour répondre aux sollicitudes des frères congolais. « Nous avons créé en ce sens l’Agence de coopération internationale qui est placée sous l’égide directe du président de la République d’Algérie, qui est dédiée exclusivement à la coopération. C’est donc un nouvel instrument, en dehors des circuits du ministre des Affaires étrangères et des autres secteurs, qui va servir au développement et à la consolidation de la relation entre l’Algérie et la République du Congo, notamment le secteur de la formation », a souligné l’ambassadeur algérien.

Diplomate de carrière, Larbi El Hadj Ali, qui est à son premier poste d’ambassadeur en Afrique et précisément en République du Congo depuis mars 2022, revient du Canada en Amérique du Nord.