Religion: les musulmans de Brazzaville fêtent la fin du ramadan

Lundi 2 Mai 2022 - 16:15

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L’imam Hamidou Kiam a commémoré, le 2 mai à Brazzaville, avec les musulmans du Congo, la fête de l'Aïd el-Fitr qui marque la fin du ramadan, mois de jeûne, sacré et béni pour les croyants à l'Islam, sous le signe de la conservation des acquis et de l’instauration de la paix entre frères.

Des milliers de musulmans, à Brazzaville, ont fêté l'Aïd el-Fitr sur huit sites répartis à Bacongo; Talangaï; Mikalou; Djiri; Madibou; Mfilou; Mpila et dans la commune de Kintélé. 

« Que Dieu écoute nos prières. Qu’il instaure l’amour, l’équité, la tempérance entre les frères musulmans. Que Dieu donne force et intelligence aux autorités du Congo, au chef de l’Etat afin qu’il veille pour la paix, car sans la paix, les musulmans ne peuvent pas se rassembler », a indiqué l’imam Hamidou Kiam, dans son prêche en arabe puis interprété en lingala, langue nationale.

La fête qui marque la fin du ramadan est l’une des trois qu’observent les musulmans dans l’année, selon les instructions coraniques. La deuxième fête intervient le douzième mois du calendrier lunaire et la troisième est celle qui se tient tous les vendredis dans des mosquées respectives.

Préserver l’amour entre musulmans

Après la mort de Abdoul Djibril Bopaka, ancien président du Conseil supérieur islamique du Congo, les imams musulmans appellent de vive voix à la mise en place des instances préparatoires de l’assemblée générale et la tenue de l’élection d’un nouveau président de cette organisation religieuse.

Selon le compte rendu de la réunion des imams en date du 27 mars dernier, et dont la présidence de la République du Congo a accusé réception, ils demandaient « l’applicabilité en totalité, sans aucune entorse, des statuts du Conseil supérieur islamique du Congo dans ses articles 13 , 57 et 58; la création d’une commission préparatoire dès la fin du ramadan, pour  l’aboutissement et réalisation de l’assemblée générale à une date proche et raisonnable ».

L’assemblée générale du Conseil supérieur islamique du Congo permettra aux musulmans, entre autres, de trouver le successeur d’El Hadj Abdoulaye Djibril Bopaka, décédé le 1er novembre 2021, et relancer la bonne marche des activités de cette institution religieuse.

Selon une source bien informée, le mandat d’El Hadj Abdoulaye Djibril Bopaka étant fini, le 24 janvier dernier, et englobant celui de l’intérimaire, Cheick Eddie Serge Youssouf Ngolo Ndzila, le pouvoir et la gouvernance du Conseil supérieur islamique du Congo reviennent aux imams, d’après les statuts de ce Conseil.

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

1-En avant plan, l’imam national, Hamidou Kiam, debout en train de prier/Adiac 2-Des musulmans en prière/Adiac

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