Révendications sociales : des ex-agents de la SCPE réclament leur reversement à la SNE

Le même conseil des ministres qui avait ordonné la dissolution et le reversement de tous les ex-agents de la SCPE à la SNE, autorisait également le paiement des droits sociaux de ces anciens agents.  Depuis 2013, explique le communiqué, seulement quelques ex-agents de la Centrale thermique d’Oyo (CTO) et de la Centrale thermique de Brazzaville (CTB), ont été reversés à la SNE.

Le document dénonce une application partielle des décisions du conseil des ministres, car « une trentaine des ex-agents continuent d’attendre à la maison dans une précarité la plus absolue, puisque abandonnés à leur triste sort par le ministère de tutelle qui n’accorde plus aucune attention au dossier sur la suite du redéploiement. », regrettent ces présumés oubliés.

                                                           Le gouvernement appelé à faire justice

Pourtant, au cours d’une réunion tenue le 17 février 2014 entre le ministre Henri Ossebi et les partenaires sociaux de la société dissoute, des engagements « sérieux » avaient été donnés, évoquent-ils. Il s’agissait entre autres, du paiement simultané d’un tiers du forfait pour les mois de janvier et février 2014 ; le devoir d’informer les concernés sur l’évolution du dossier du paiement des droits des anciens agents notamment ceux de CTB et CTO. « Toutes ces décisions sont restées lettre morte », a renchéri le coordonnateur du collectif, Florent Mabika.

« De ce fait, le comité de suivi des ex-agents de la SCPE demande au gouvernement de la République de faire justice, afin que le reste de ceux des agents de la CTB qui attendent depuis 2 ans, soient intégrés le plutôt possible à la SNE  comme le sont en ce moment-ci nos collègues », a déclaré Florent Mabika, avant de conclure « cette approche que nous envisageons tous, est susceptible d’éviter les injustices constatées jusque-là».