Révision du fichier électoral : le lancement des opérations fixé au mois de juillet

Après moult tergiversations, la Céni s’apprête à lancer enfin l’opération de révision du fichier électorale. D’après le président de cette institution Corneille Nanga, le début effectif des opérations d’enrôlement des électeurs est fixé au mois de juillet prochain. Il sera question dans un premier temps, a-t-il déclaré, de collecter les données en livrant de nouvelles cartes d’électeurs. Débutée avec l’appel d’offres international des kits, cette opération de révision du fichier électoral consiste à enrôler des électeurs à partir de zéro.

« Les décédés sont d’office extirpés. Ceux qui ont changé d’adresse iront s’enrôler à leurs nouveaux lieux de résidence et les Congolais de la diaspora vont se faire enrôler », a précisé un cadre de la Céni. Pour accomplir cette révision du fichier électoral qui pourra durer au moins seize mois, la Céni s’est donné tous les moyens avec l’objectif déclaré d’apporter des réponses idoines à tous les problèmes soulevés par les parties prenantes, les missions d’observation, les rapports d’audit et les différents observateurs. C’est notamment le cas des doublons des cartes d’électeurs. Là-dessus, des assurances ont été données par rapport au caractère infalsifiable de la nouvelle carte grâce, entre autres, au prélèvement des empreintes digitales. Outre le recrutement imminent de 100.000 agents électoraux chargés de mener à bien cette opération, un nouveau chronogramme électoral est en passe d’être publié.

D’après le président de la Céni, ce nouvel échéancier reprendra les dates et les différentes opérations qui seront effectuées dans le cadre de la révision du fichier électoral en mentionnant notamment les dates de l’acquisition des matériels et leur déploiement dans les centres d’inscription ainsi que le début effectif des opérations proprement dites. Entre-temps, la Céni est en attente de la matérialisation de l’appui que l'ONU lui a promis via le Conseil de sécurité qui, dans sa résolution 2277, a inclu la question de l’appui logistique de l’ONU aux élections.