Santé: la micro planification des activités de vaccination au centre d’un atelier à Pointe-Noire

Mercredi 11 Février 2015 - 15:30

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Conjointement animé par des cadres du ministère de la Santé et ceux de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), cet atelier a été organisé du 4 au 6 février par la direction départementale de la Santé de Pointe-Noire, en vue de renforcer les capacités de l’équipe cadre et des équipes des districts sanitaires de la ville sur la micro planification des activités de vaccination.

L’activité intervient après une analyse réalisée en fin d’année 2013 par ladite direction départementale qui a révélé ce besoin. Elle a réuni une trentaine de participants et a consisté en un rappel ainsi que des échanges sur des aspects importants tels que : le processus de planification des activités sanitaires sur la vaccination et autres activités de survie ou en faveur de la mère et de l’enfant et le choix des activités. L’atelier a aussi permis aux participants d’être instruits sur les nouveaux outils de cette planification.

Celle-ci, a indiqué le docteur Hermann Boris Didi Ngossaki, médecin-chef du programme élargi de vaccination, est un processus à la fois participatif et dynamique. Participatif, parce qu’elle ne doit pas concerner seulement le secteur de la santé. Il importe d’y associer la communauté, donc les bénéficiaires qui doivent dire ce qu’ils pensent de ce qui est fait à leur endroit, dire la façon dont-ils souhaiteraient voir les choses évoluées.

La planification doit aussi être dynamique parce qu’elle doit être modifiée en fonction de l’évolution de sa mise en œuvre. «Quand on a planifié en début d’année il faut périodiquement, mensuellement ou trimestriellement évaluer ce qu’on fait pour se rendre compte si on est sur la bonne voie pour atteindre les objectifs qu’on s’est fixés», a souligné le docteur.

Pour ce qui est du choix des activités, lorsque les moyens sont limités, il convient de trouver de bonnes stratégies, trouver des activités pertinentes qui permettront d’atteindre les objectifs fixés. «Si nous faisons une campagne de vaccination par exemple, il ne faut pas se limiter à la vaccination, il faut amener aussi les autres interventions nécessaires pour la femme et l’enfant, que ce soient des interventions promotionnelles, c’est dire en terme d’éducation, que soient des interventions dites préventives si on veut par exemple administrer le déparasitage ou la vitamine A à l’enfant, que ce soient des interventions curatives», a t-il expliqué.

Cet atelier constitue la première phase du renfoncement des capacités des participants. La deuxième basée sur la pratique, se réalisera dans les districts sanitaires où les équipes devront organiser l’exercice de planification avec la communauté et les chefs de centre pour pouvoir mettre en place, d’ici au mois de janvier, un micro plan (plan opérationnel), document dans lequel ils mettront toutes les interventions permettant d’atteindre les objectifs visant une meilleure santé pour les femmes, les enfants et toute la population. «Nous allons les suivre pour voir comment ils travaillent dans leur district sanitaire. A terme, l’objectif c’est de leur donner ces capacités, cette méthode, cette démarche pour qu’ils l’appliquent dans leur district sanitaire, que cela devienne leur habitude de travail», a conclu le docteur Hermann Boris Didi Ngossaki.  

 

Lucie Prisca Condhet N’Zinga