Santé : le projet PESS entre dans sa deuxième composante

Après l’exécution réussie de la première composante dont le coût est  de 80 milliards de francs congolais, il faut maintenant penser à la deuxième composante. Celle-ci, avec un coût de 90 milliards de francs congolais, concerne l’équipement des hôpitaux de référence secondaire et tertiaire avec des matériels médico-sanitaires  de haute technologie, tels que le scanner, la résonnance magnétique, les appareils de dialyse et des équipements de télé chirurgie.

L’acquisition de tous ces équipements doit être préparée pour qu’une fois installés dans les hôpitaux ciblés, ils ne rejoignent pas le cimetière des équipements, comme l’a fait savoir le ministre de la Santé publique, le Dr Félix Kabange Numbi. C’est ce qui justifie l’ouverture, le 28 avril, au grand hôtel de Kinshasa d’un atelier de consultation de trois jours des experts dans le cadre du PESS.

Organisé par le ministère de la Santé publique à travers  le groupe technique de coordination du programme PESS, cet atelier a pour objectif de contribuer à l’amélioration de l’état de santé de la population en renforçant les capacités diagnostiques et thérapeutiques des structures sanitaires de référence secondaire et tertiaire avec des matériels de haute technologie.

Le secrétaire général à la Santé publique, le Dr Pascal Mukengeshay Kupa, souligne que cet atelier est d’une importance capitale  aussi bien pour le ministère de la Santé publique et que pour le gouvernement  « parce que les deux institutions travaillent dans une dynamique visant  l’amélioration de la qualité des soins. 

Pour la représentante adjointe de l’Unicef  Sylvie Fouet en initiant le programme PESS, le gouvernement congolais affirme sa détermination à améliorer la santé des Congolais.  Et de renchérir que l’Unicef pense que grâce à cette volonté gouvernementale, les enfants congolais pourront avoir accès aux soins de qualité pour inverser les indicateurs de la santé.

Un projet ambitieux

Le programme PESS, reconnaît le Dr Félix Kabange Numbi, est ambitieux car il ouvrira au pays le chemin de l’émergence sanitaire à l’horizon 2035.  En sus de cela, il contribuera certainement à la réduction des expatriations médicales et à la création de bonnes conditions de travail et l’incitation des spécialistes congolais qui travaillent à l’étranger à retourner au pays. In fine, le programme PESS contribuera  à la réduction de la mortalité  liée aux maladies qui peuvent être détectées et soignées à temps au pays à moindre frais.

Durant trois jours, les participants nationaux et étrangers détermineront les spécifications techniques de chaque catégorie d’équipement et ils définiront clairement les préalables requis en termes de préparation des infrastructures devant abriter ces équipements. Aussi feront-ils un bref état des lieux des six premiers hôpitaux ciblés et identifieront les thèmes spécifiques ou les domaines prioritaires pour lesquels des mesures urgentes doivent être prises.