Santé : les journalistes impliqués dans la lutte contre le paludisme

Pour ce neuvième anniversaire de la journée mondiale de lutte contre le paludisme, le thème retenu est « En finir pour de bon avec le paludisme », avec comme slogan : « Je m’engage : zéro cas de malaria dans mon ménage ». À en croire le communicateur en santé au Programme national de lutte contre le paludisme, Benjamin Mutombo, il est possible d’en finir pour de bon avec la malaria parce que, soutient –il, il existe des moyens efficaces de lutte et avec l’implication des journalistes à travers leurs émissions et articles, la malaria sera vaincue.

« Dans la lutte contre le paludisme, nous voulons qu’à travers vos émissions et articles parler de la malaria pour qu’on puisse en finir »,  fait savoir Benjamin aux journalistes tout en citant une série d’intervention de base dans la lutte contre cette maladie qui affecte les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes. La prise en charge des cas du paludisme qui inclut le diagnostic clinique avec confirmation biologique, le traitement  du paludisme simple et grave. Les mesures préventives qui prennent en compte l’usage des moustiquaires imprégnées d’insecticide aux communautés et aux femmes enceintes, les pulvérisations intra domiciliaires, le traitement préventif intermittent de la femme enceinte... Outre ces interventions de base, Benjamin Mutombo pense que pour gagner la guerre contre le paludisme, il faut accroître les ressources financières et humaines, rendre disponible les intrants de la lutte antipaludique, maintenir en état les infrastructures qui contribuent au contrôle et à l’élimination du paludisme, maintenir les performances actuelles et les accroître et  accompagner le plan stratégique national.