Santé : les parlementaires plaident pour l’équipement des structures

Accompagnée du ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo; du directeur central du service de santé des armées, le général de brigade, Pascal Ibata, la délégation des commissions Défense et sécurité et Economie et finances de l’Assemblée nationale a visité certaines structures réhabilitées de l’hôpital central des armées Pierre-Mobengo (phase 2).

« Nous sommes flattés par rapport à tout ce que nous venons de voir. Vous savez, on peut faire beaucoup avec peu mais dans le silence. Heureusement que nous sommes venus, on ne savait pas que les choses se réalisaient ici. Nous pensons que l’Assemblée nationale doit encourager le gouvernement de la République, par le biais du ministère en charge de la défense, à accompagner ce projet », a déclaré le président de la commission Défense et sécurité, Henri Zoniaba Ayimessone, qui a conduit la délégation.

Selon lui, de nombreuses structures ont été réhabilitées, mais si elles ne sont pas équipées, elles ne serviront à rien. Pour les députés, le but de cette descente sur le terrain était de voir et surtout de juger l’opportunité de créer les conditions, afin que le gouvernement bénéficie d’un budget conséquent pour  équiper toutes les structures.

Pour la petite histoire, cet hôpital est né des cendres de l’infirmerie de garnison des troupes des marines, caserne Afrique équatoriale française, créée en 1945. Il faudra attendre 1986 pour voir se moderniser l'hôpital central des armées, grâce à la construction du module chirurgical inauguré en 1987 par le président de la République, Denis Sassou N'Guesso. Un module qui avait été construit pour une durée de vie de dix ans. Cependant, trente-sept ans après, il est toujours fonctionnel. Devant la vétusté du plateau technique, est né le projet de construite un nouvel hôpital militaire mais, à cause de la crise financière et économique, les travaux se sont arrêtés. D’où la réhabilitation de l’hôpital central des armées Pierre-Mobengo pour offrir au personnel soignant un cadre adéquat de travail,  et améliorer l’offre de ses soins aux patients répartis en deux groupes, 80% des civils et 20% des militaires.

Signalons que cette réhabilitation passait par étape. La première a consisté à la réhabilitation et l’équipement du bloc opératoire, le triage, les urgences, les consultations externes, couplées à la modernisation des salles spéciales d’hospitalisations. La deuxième phase, qui a fait l’objet de la visite, a pris en compte le bloc opératoire avec les quatre salles d’opération et la salle de réveil, les deux services chirurgicaux A ; chirurgie stomatologie et orthopédique B ; chirurgie polyvalente comprenant donc plusieurs types de chirurgie, à savoir viscérale, vasculaire…, le service de réanimation, sans oublier le pavillon présidentiel.