Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Emmanuel Mbengué
Santé publiqueJeudi 20 Janvier 2022 - 15:00 Djiri, à Brazzaville, le 15 décembre 2021 ; Ngoyo, à Pointe-Noire, demain 21 janvier 2022, en moins de deux mois, le gouvernement vient de mettre en service deux hôpitaux généraux qui offrent à la population congolaise les meilleures conditions des visites et des prises en charge médicales. Pour cela, le président Denis Sassou N’Guesso a tenu, lui-même, à en patronner les cérémonies d’inauguration, question de montrer à quel point la santé est un projet au cœur de tout développement. Construits dans le cadre d'un programme national destiné à doter le Congo de douze infrastructures sanitaires de haut niveau, les deux nouveaux hôpitaux généraux démarrent leurs activités au moment où des centaines de jeunes médecins formés à Cuba regagnent la Mère patrie. La nation attend d'eux un double effort, car tandis que leur présence aidera à combler le déficit criant en personnels qualifiés dans les centres de santé, ils devront en même temps corriger les nombreux dysfonctionnements qu'ils ne manqueront pas de constater. En matière d'accueil des patients, de leur orientation et de leur accompagnement, on ne peut pas dire que nos hôpitaux sont irréprochables. Au contraire, du plus petit au plus grand établissement sanitaire public, les plaintes s’accumulent chez les patients qui attendent de ceux qui les accueillent pour les soigner plus d’attention, et non pas, comme cela se répète chez certains d’entre eux, une indifférence, une nonchalance, parfois tout bonnement un refus d’assistance. Ce n’est pas cela la mission des hôpitaux, pas non plus le serment de leurs fonctionnaires. Une autre requête est aussi que le gouvernement, après autant de moyens mis dans la construction de ces infrastructures et la formation des personnels, devra garantir les conditions qui leur permettent de donner le meilleur d'eux-mêmes. En leur assurant le nécessaire dont ils auront besoin à titre personnel et des équipements. Sans doute l'offre de santé publique chez nous deviendra plus compétitive une fois ces questions résolues et les règlements en vigueur appliqués. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |